Stavelot est une petite ville pittoresque, à l’ambiance traditionnelle avec ses rues pavées et ses nombreux immeubles classés, nichée au cœur de la vallée de l’Amblève, près de sa confluence avec l’Eau Rouge, venant de Francorchamps.
C’est aussi la ville des Blancs-Moussîs, une confrérie carnavalesque fondée en 1947 sur base d’un costume dont les origines remontent au 16è siècle. Ils sont de sortie lors de la Laetare, le célèbre carnaval de Stavelot qui a lieu le troisième dimanche avant Pâques.
Cette ville est l’une des plus anciennes de Belgique. Elle fut fondée en 648 par Saint-Remacle, un moine limousin, qui évangélisa la contrée à la demande de Sigebert III, roi des Francs et fils du Roi Dagobert.
Un premier monastère fut d’abord créé à Malmedy, suivi de près par celui de Stavelot. Les deux abbayes connurent un destin assez lié au cours de l’histoire.
Stavelot fut érigée en principauté écclésiastique, avec son propre chef, le Prince-abbé, disposant de tous les pouvoirs spirituels et temporels.
Non moins de 70 abbés s’y succédèrent dont certains participèrent à la grandeur de la Principauté, tels que Remacle, Poppon, Wibald et Guillaume de Manderscheidt .
Les troupes du Roi Louis XIV ravagèrent la ville en 1689.
Digne d’un Etat souverain, cette situation perdura durant tout l’ancien régime, durant plus d’un millénaire, jusqu’en 1796, où Stavelot fut annexée à la France, conséquence de la Révolution liégeoise de 1789.
Elle fut ensuite rattachée aux Pays-Bas lors du Congrès de Vienne puis enfin à la Belgique lors de son indépendance en 1830.
La ville prospéra beaucoup au 19è, notamment grâce à ses nombreuses tanneries.
Guillaume Apollinaire y séjourna en 1899, alors qu’il avait à peine 19 ans.
La bataille des Ardennes y fut particulièrement destructrice en 1944.
C’est en 1995 que la Région wallonne acquit l’ancienne abbaye et la réhabilita en un vaste centre touristique historique comprenant 3 musées.
Cette abbaye, acquise par la Région wallonne en 1995, a été entièrement rénovée.
Le monastère primitif fut fondé en 651 par Saint-Remacle, un moine bénédictin originaire de Solignac dans le Limousin, en plein cœur de la France, 3 ans à peine après celui de Malmedy.
Le portail en calcaire a été quant à lui ajouté au 16è siècle.
A l’intérieur, on y trouve deux sarcophages d’abbés des 10è et 11è siècles qui proviennent de l’Abbaye de Stavelot. Celui du 11è siècle est vraisemblablement le tombeau de Saint-Poppon, un abbé fondateur de l’Abbaye de Stavelot. Il a dirigé la principauté à partir de 1020.
Découvert en 1896, on présumé qu’il s’agit bien de lui car le tombeau, daté de 1048, correspond effectivement à son année de décès.
Caractéristique particulière : une petite potale de la Vierge est accrochée au montant de la croix.
Le mobilier est d’époque (sculptures, meubles et peintures).
L’Ange gardien sculpté par Jean Del Cour.
Les fonts baptismaux datent du 16è et 17è.
La statue de Saint-Sébastien est due au sculpteur Renier Panhay de Rendeux dans la niche du retable de l’autel (1717).
La Chaire de vérité est en chêne sculpté (18è).
Le trésor comprend la Châsse de St-Remacle (1268), le Buste reliquaire St-Poppon (1626).
Exposition d’orfèvreries, vêtements liturgiques (16è et 19è).
Eddy Merckx, LE champion cycliste du 20è siècle a à son palmarès 525 victoires, dont 31 Classiques, 3 Championnats du Monde, 5 Tours de France, 5 Tours d’Italie, 7 Milan - San Remo, 5 Liège - Bastogne - Liège et bien d’autres encore.
Cet ancien moulin à grains date du 17è siècle.