Dalhem a été fondée en 1080. Son toponyme d'origine germanique (Dalheim) signifie : "Habitation de la vallée". Elle est située au confluent de la Berwinne et du Ruisseau de Bolland. La Vieille Ville
Dalhem a été fondée en 1080. Son toponyme d'origine germanique (Dalheim) signifie : "Habitation de la vallée".
Elle est située au confluent de la Berwinne et du Ruisseau de Bolland.
La Vieille Ville comporte quelques bâtisses historiques remarquables, notamment les ruines médiévales du château.
Plusieurs maisons datant du 16è au 19è confèrent un caractère typique au village. Ce site a été classé en 1978.
Avant la révolution française, Dalhem faisait partie du Duché de Brabant, et ce depuis 1239. Le Comté était autrefois nommé "Pays d'Outremeuse".
Au 16è et 17è, Dalhem a été le théâtre de luttes entre calvinistes et catholiques.
Une chapelle ouverte en moellons. Elle comporte une porte ogivale et une toiture en ardoise. On peut y trouver un Christ en croix à l’intérieur.
Une chapelle ouverte en moellons. Elle comporte une porte ogivale en bois avec fenêtres. La toiture est à deux pans en ardoise et sommée d’une croix.
Cette chapelle en brique est fermée par une grille en fer forgé. Le toit est en ardoise et porte une croix à son sommet.
Sur la plaque, pn peut y lire :
"À LA MÉMOIRE DE
GERVAIS TOUSSAINT
MORT POUR LA PATRIE À SAINT-PIERRE
LEDEGHEM LE 9 OCTOBRE 1918 ÂGÉ DE 26 ANS
FAMILLE DEMOLLEIN-LECHANTEUR
1921"
Cet imposant édifice quadrangulaire en moellons de grès a été réparé de multiples fois. L’accès en a été restauré du côté sud. Côté nord, il s’agit de bâtiments d’habitation ouverts sur une cour intérieure.
Cette église est composée d’une tour occidentale, harpée de calcaire aux angles, datée de 1714. La nef à 3 travées a été reconstruite entre 1829 et 1830 sur des plans attribués à J.N. Chevron de Liège.
A l’intérieur, les autels, la chaire de vérité et les confessionnaux datent du 19è siècle.
On peut y découvrir des peintures murales dont Dieu le père créateur, les évangélistes, qui sont attribuées à Charles Meunier de Wasseiges et qui datent de 1888.
Les peintures de Saint-Ambroise et de Saint-Augustin date de la fin du 17è siècle.
On peut y voir également des sculptures dont une Vierge à l’Enfant de D. Hauch pour P. de Bierset, moine de Saint-Laurent à Liège, en bois polychrome datant de 1530-1535.
Le Christ mort en bois est de l’école de Jean Del Cour et date du début du 18è siècle.
Saint-Paul de Tarse et Saint Pierre, les bas-reliefs et plâtres datent du milieu du 18è.
L’un des Christ en croix date de la fin du 16è, l’autre de la fin du 17è, tout comme celle de Saint-Pancrace et de Saint-Roch.
Cette ferme en moellons de grès à deux étages et demi et 3 travées date de 1736. La grange et l’étable sont également en moellons de grès.
Cette ferme en briques et calcaire sur un soubassement de moellons de grès date des 17 et 18è siècles. La clé avec les initiales AJD est millésimée 1794. La porte à linteau (support horizontal de maçonnerie) est quant à elle millésimée 1664.
Cette haute habitation en briques et calcaire sur soubassement en moellons de grès date du 18è siècle.
Derrière la ferme, côté ouest, on peut y observer un petit fournil en moellons de grès.
Gare située sur l’ancienne ligne vicinale Liège - Barchon - Fourons-le-Comte.
Des éléments calcaires d’un portail baroque millésimé 1665 ont été replacés à gauche de cette construction datant des années 1920.
Cette maison pittoresque en colombages et briques à la façade blanchie, élevée sur un haut bahut de moellons, date du 17è siècle.
Cette maison en moellons de grès possède une porte en calcaire millésimée 1612. Elle a été transformée en profondeur aux 19è et 20è siècles avec des modifications en briques.
Ce monument a été érigé en mémoire au général Albert Thys, homme d’affaires belge, associé proche de Léopold II lors de la colonisation de l’État indépendant du Congo.
Promoteur de la principale ligne de chemin de fer du pays, elle a été construite par travaux forcés. Il est l’un des principaux artisans du développement économique de la colonie.
Ce moulin a été construit vers 1800 pour moudre le grain. La roue à aujourd’hui disparu.
Ce musée présente la vie et l’œuvre du Général Albert Thys (1849-1915), pionnier du chemin de fer au Congo. On y trouve également des collections sur l’histoire de Dalhem.
Cette petite table de pique-nique en pierre au-dessus de quelques marches d’escalier est située dans un recoin du cœur historique de la ville.
Cette plaque a été apposée en remerciement aux Américains pour la libération du village en septembre 1944. Elle a été dédicacée par les vétérans des divisions d’infanterie le 19 septembre 1994.
Ce bâtiment en briques et en calcaire, accroché au versant en contrebas de l’église, date de 1781. Le soubassement est en moellons de grès. Elle se situe au fond d’un petit jardin.
Ce tunnel construit en 1904 est le plus long de ce type en Belgique avec 135 m. Il reliait Liège aux Fourons et avait au départ une vocation économique. Il eut ensuite une vocation touristique mais fut le théâtre d’un grave accident en 1991.
Depuis sa réhabilitation, il est possible de rejoindre Val Dieu et la ligne 38 à partir de Blegny-Mine.
Le tunnel est construit pour permettre le passage de la ligne vicinale reliant Liège aux Fourons.
La première liaison d’un train de marchandises à lieu entre Trembleur et Fouron, en provenance du charbonnage de Blegny-Mine.
La ligne pour les voyageurs est à présent raccordée à Dalhem.
La liaison va jusqu’à Fourons-le-Comte.
La ligne est déferrée par l’occupant pour refondre et transformer l’acier en matériel militaire (canons...).
La ligne est reconstruite.
L’exploitation est assurée par des autorails (trams jaunes).
Le tunnel sert de cache pour les résistants et pour contenir des armes.
La ligne de Dalhem à Fouron est à nouveau démontée par l’occupant.
Le vicinal a son terminus à Trembleur.
Arrêt du vicinal sauf pour le transport de houilles.
Le petit train touristique dénommé « Li Trimbleu » relie le domaine de Blegny-Mine à l’ancien arrêt du vicinal à Mortroux.
Le petit train de Blegny-Mine, li Trimbleu, déraille avec 117 personnes à bord. Le bilan est 7 morts et des dizaines de blessés dont 4 graves.
Le tunnel est inauguré, réhabilité pour le passage pédestre. Une stèle commémorative est posée en hommage aux victimes de l’accident.
Cette ancienne porte de la ville fortifiée date de 1520.