Ce lieu-dit est devenu célèbre grâce à son Barrage construit par l’ingénieur liégeois Eugène Bidaut en 1878, à l’avantage de l’industrie lainière verviétoise, en plein essor à cette époque.
Son positionnement est très favorable au tourisme, non seulement grâce au Barrage, agrémenté de son lion géant, de sa tour panoramique, de son restaurant, de ses cafétérias, de son nouvel Accropark, de son grand parking, mais aussi grâce à son environnement immédiat : niché au creux de la vaste Hertogenwald, les départs de promenades y sont légions ; vers Eupen, vers Jalhay, vers les Hautes Fagnes via le Val de la Gileppe mais également bien sûr le tour du Lac du Barrage, d’une longueur d’environ 16 km.
Cette petite rotonde en rondins de bois est située à l’extrême sud-est du lac et comporte une zone de bivouac.
Cet abri en bois situé sur le chemin de Herbiester au Lac de la Gileppe comporte 2 tables de pique-nique.
Il est situé à une altitude de 345 m.
5 parcours d’accrobranche de difficulté croissante jusqu’à 95 kg max. Prévoir des vêtements souples, des chaussures plates et fermées, un élastique pour les cheveux longs, des gants. Pas de pull à capuche.
Ce chemin devenu simple coupe-feu, relie en droite ligne, sur plus de 3 km, la petite route du Hestreux à la N68.
Son point de départ se situe entre le Chêne du Rendez-vous et la Croix Grisard.
Ce chemin forestier serpente à mi-hauteur entre la petite route du Hestreux et le Lac de la Gileppe, pour aboutir au Chêne du Rendez-vous.
Ce chemin forestier relie la Route de la Gileppe qui longe le lac, à la Route du Hestreux, qui relie Béthane (vallée de la Vesdre) à la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy.
Ce barrage hydraulique de 64 m de haut est surmonté d’un énorme lion sculpté. Il retient le Lac de la Gileppe, une vaste réserve d’eau qui alimente une bonne partie de la région verviétoise.
La hauteur totale du barrage est de 64 mètres. Avant le surhaussement, elle était de 47 mètres.
Le volume du mur est de 1,4 millions de m³ de béton et 1,2 millions de m³ d’enrochement.
Sa capacité maximale est de 26 430 000 m³ dont 24 000 000 m³ de capacité utilisable.
La superficie du lac équivaut à 130 ha. Il est alimenté par les ruisseaux de la Gileppe, la Louba et la Soor, qui ensemble forment un bassin versant de 54 km².
Son eau assure les besoins alimentaires et industriels de l’agglomération verviétoise.
On peut distribuer jusqu’à 73600 m³ par jour, permise par une pluviosité annuelle moyenne de 1250 mm.
Une centrale électrique produit la puissance de 0,633 mégawatts/heure.
Les 2 tours de prise d’eau, d’une hauteur de 75 mètres, effectuent les prélèvements au départ de capteurs situés à différents niveaux. Deux canalisations d’un débit maximal de 89 m³/seconde amènent cette eau vers un bassin d’amortissement. L’eau passe ensuite dans une centrale hydro-électrique qui produit le courant nécessaire au fonctionnement du complexe. L’excédent se dirige vers Verviers par l’aqueduc d’alimentation.
Le déversoir du barrage est composé de 2 pertuis d’une largeur de 8 mètres.
Sa fonction est d’évacuer le surplus d’eau à raison d’une capacité de 185 m³ d’eau par seconde. L’obturation est assurée par un wagon-vanne en acier de 25 tonnes suspendue au point-cadre commandée électriquement.
L’ensemble est géré par le Ministère des Travaux Publics Service des barrages.
Le gouvernement confie l’étude du barrage à Eugène Bidaut, né à Liège en 1808. Ceci à la demande des lainiers verviétois qui souhaitent une eau parfaitement pure et qui ne souhaitent plus dépendre du Barrage d’Eupen.
Mort de Bidaut. Auguste Donckier, ingénieur et docteur en sciences naturelles, est chargé de l’analyse des éléments hydrologiques et géologiques.
Le barrage est mis sous eau.
Le barrage est inauguré par Léopold II. Sa capacité est alors de 13,3 millions de m³ pour une superficie de 85,70 hectares.
Le lion sculpté par Félix-Antoine Bouré est inauguré.
Début des travaux de rehaussement du barrage.
Le surhaussement du barrage est achevé. Sa capacité passe à 26,4 millions de m³ pour 130 hectares. Il est alimenté essentiellement par la rivière de La Gileppe et son affluent la Louba. Les eaux de la Soor sont acheminées vers le lac par un tunnel.
Le roi Baudouin inaugure le barrage surhaussé.
Située à l’extrême sud-est du lac, à sa confluence avec le ruisseau La Gileppe, la zone comporte un petit abri.
Ce chemin était emprunté par les charbonniers, qui fabriquaient dans cette zone forestière, du charbon de bois.
Il relie le Chemin de la Gileppe à la Route de l’Asse Heid et la N68 Eupen-Malmedy.
Cette croix fut érigée à la mémoire de Théodore Grisard, "forestier des forêts de Sa Majesté Impériale et Royale", assassiné par deux voleurs de bois venus de Jalhay le 27 janvier 1750.
Elle a été renouvelée en 1949.
D’une hauteur de 13,50 m, ce monument en grès tendre de la Vallée de la Sûre est l’oeuvre de Félix Antoine Bouré.
Fort de 183 blocs, il a une longueur de 16 m et une épaisseur de 5 m.
Lorsque le Barrage a été rehaussé en été 1970, il a dû être démonté pièce par pièce, puis reconstruit au sommet du nouvel ouvrage.
Ce monument a été érigé en 2010 par deux habitants de Jalhay, Jean-Claude Pauly et André Decoanne, à la mémoire de quatre membres d’équipage d’un Lancaster anglais.
Ils ont été tués lorsque leur avion a été abattu par la flak allemande le 31 mars 1944.
Il s’agissait de :
Arthur Harrington Jefferies
Robert Henry Paxton
James Woodburn Whitley
Harold Simpson
Les trois autres membres ont été fait prisonniers.
Il s’agissait des sergeants Jeffrey, Keirle et Upton.
Ils étaient tous des volontaires réservistes de la Royal Air Force.
Ainsi dénommé depuis le 19è siècle, c’était le lieu privilégié de rendez-vous des amoureux. Il a dû être abattu en 1989 après avoir tenu 350 ans, pour des raisons de sécurité. On l’a remplacé par un jeune chêne en 1993.
Les germanophones l’appelaient le "Vieux Chêne" (die Alte Eiche).
Sa découpe a transité un moment dans le Musée de la Forêt à Bérinzenne.
Roche dont un Lancaster fut le témoin de son atterrissage catastrophique la nuit du 30 au 31 mars 1944.
Une stèle est élevée un peu plus en avant.
Cette route forestière démarre au Chêne du Rendez-vous et rejoint la N68 Eupen-Malmedy à peine plus haut que la Croix Noire.
Ce petit affluent de la Gileppe court dans Djîlotheid sur environ 700 m avant de rejoindre le lac.
Cette tour panoramique a une hauteur de 77,60 m.
Sa surface vitrée comporte pas moins de 624 m².
L’ascenseur qui mène au belvédère est gratuit.
Au sommet, on assiste à une vue imprenable sur le Lac du Barrage et sur les alentours.
Ce tunnel creusé entre la Soor et la Lac de la Gileppe permet à ce dernier de bénéficier de l’apport en eau de la Soor.
La sortie du tunnel est contrôlée par une vanne-papillon métallique d’1,5 m de diamètre et d’axe horizontal qui en règle le débit : ouverte en temps de crue, elle se referme au niveau d’étiage afin de maintenir un débit suffisant dans la Soor, le conduit demeurant toujours en charge. Elle est commandée automatiquement par un limnigraphe installé au barrage en amont et qui enregistre constamment la hauteur du plan d’eau. Il est véritablement impressionnant de voir, aux grandes eaux, le jet fusant de l’aqueduc en mugissant, s’arrondir en une vaste arcade ruisselante et retomber dans son lit plusieurs dizaines de mètres en contre-bas.
8 hommes, sept Italiens et un Belge revenant du travail en remontant le souterrain sont emportés par un flux d’eau provoqué par un orage. (plaque commémorative)
Un petit barrage en beton déversant de type gravité est construit. Il s’élève de 8,29 m au-dessus des fondations et développe une longueur de 19 m ; il est revêtu de grès.
Ce chemin relie la Croix Grisard à la N68 Eupen-Malmedy.