Au creux de ce village quasi frontalier, au sud-ouest de Virton, coule le Ton, un affluent de la Chiers. Il est entouré de 3 collines : la Solire au nord, la Havane au sud et la Hornule à l’est.
Situé sur la cuesta bajocienne, une colline qui suit la frontière franco-belge et dont l’une des pentes a été rendue abrupte par l’érosion, elle bénéficie du même microclimat que Torgny, un peu plus au sud.
Le comte de Chiny tombe malade dans la forêt du village. Pour remercier le curé qui le guérit, le comte fonde un ermitage et un prieuré à l’ancien moulin de Radru.
On retrouve une citation du village sous la forme : La Morte Yawe.
Le village se nomme alors La morte Awe.
Lamorteau fusionne avec Rouvroy dans le cadre de la fusion des communes. Le dernier bourgmestre est Jean Zimmer.
Une aire de barbecue en pleine forêt, dans la vallée du Radru, entre Torgny et Lamorteau.
Ce calvaire du 18è siècle a vraisemblablement été érigé par Etienne Danloup et Odile Genin, la fille du meunier de Radru, en remerciement d’une grâce accomplie : l’arrivée d’un enfant. C’étaient des tenanciers de cabaret au village.
Jusque dans les années soixante, le calvaire a accueilli la bénédiction des buis lors des jours des rameaux.
Le calvaire restauré et la croix changée.
Le calvaire se voit entouré d’un enclos avec un jardin planté de rosiers et d’arbustes.
Il est béni par le doyen de Virton.
Il est endommagé par les bombardements de la ligne Maginot.
Cette église, construite en 1860, a permis aux paroissiens d’éviter de se rendre à la messe à Rouvroy, le lieu étant souvent inondé.
Le Conseil de Fabrique de Rouvroy propose que Lamorteau devienne une paroisse.
L’autorité religieuse autorise la construction de la nouvelle église.
L’église dédiée à Saint-Nicolas est achevée. C’est le patron des enfants, des vierges, des marins et des commerçants.
Les bombardements de la ligne Maginot endommagent fortement l’église.
Les travaux de réparation de l’église d’après-guerre sont terminés.
Habitée autrefois par la famille de Franque, on raconte que cette maison aurait dû accueillir le roi de France Louis XVI lors de sa fuite après la Révolution française, mais avant, celui-ci fut arrêté le 20 juin 1791 à Varennes-en-Argonne.
Cet ancien moulin sur le Radru, long de 9 km, est devenu un gîte touristique.
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