Virton est une petite ville touristique, chef-lieu d’arrondissement de la Province de Luxembourg. Elle est la capitale de la Lorraine gaumaise.
Ce fut une lauréate du concours "Province propre et fleurie" en 2005.
On y parle le gaumais, un patois local. Viertan est la traduction de Virton dans ce dialecte.
Des dynasties s’y sont succédées jusqu’à la révolution française.
Virton n’est pas devenue belge immédiatement lors de l’indépendance de 1830 mais en 1839 lors du Traité de Londres.
Les alentours de la ville regorgent de curiosités touristiques, de paysages agréables à découvrir à travers de nombreux circuits touristiques.
Cet arboretum a été créé par la ville de Virton en 1915 et contient plus de 80 espèces d’arbres. Son séquoia géant a été planté en 1916 et a une hauteur de 32 m. On y trouve également des tulipiers, des pins jaunes ou des cèdres du Japon.
Cette église de style néo-classique ou Empire (comme les temples gréco-romains, typiques avec leurs colonnes et leur tympan triangulaire) date de 1834.
Elle a été dessinée par le Comte d’Holgard, lieutenant-colonel du génie belge, en retraite à Virton, et construite par Jacques-Modeste Guillemard, entrepreneur de fortifications.
Le tympan du fronton du péristyle a été réalisé par le sculpteur Lepry, de Stenay.
On y trouve à l’intérieur une peinture remarquable de Gaspar de Crayer : L’Apparition de la Vierge à Saint-Bernard.
Cette église a été reconstruite entre le 11è et le 13è siècle à la place d’un bâtiment plus ancien (9è siècle) qui avait été incendié.
L’ancien bâtiment était construit sur les ruines d’un vicus romain qui avait été déserté à la fin du 3è siècle. Il avait fait place à une petite nécropole jouxtant une petite église.
L’actuelle nef est composée de matériaux de réemploi provenant du vicus romain.
L’église du 13è s’est ensuite vue adjointe une tour de plus de 10 m qui servit de refuge.
Elle fut encore remaniée au 18è. Les murs furent rehaussés, la toiture remplacée, la sacristie et les chapelles latérales ajoutées.
Les deux voûtes d’arêtes ont été décorées par le moine Abraham d’Orval.
Dans le cimetière, on peut y trouver des pierres tombales datant du 18 et du 19è.
Une restauration a eu lieu à la fin du 20è.
Hôtel de Ville en calcaire bajocien édifié en 1859.
Il est orné d’un perron comportant une double volée de marches et d’une balustrade.
Un monument aux morts des deux guerres est adossé à ce perron.
L’intérieur a été entièrement renouvellé en 1970, à la date du 700è anniversaire de l’affranchissement de la ville à la loi de Beaumont.
Il est orné de plusieurs tableaux de différents peintres gaumais.
Les caves de l’Hôtel de Ville accueillent des expositions au long de l’année.
Ce musée a été établi par Edmond Fouss en 1939, après la restauration du Couvent des Récollets, construit en 1659.
Il évoque les divers aspects des activités humaines des générations passées.
Les sujets parlent d’archéologie, d’arts populaires et industriels, d’ethnographie civile et religieuse et présente du mobilier régional.
Plusieurs antennes sont liées à cette maison-mère de Virton.
Le clocher et le jacquemart ont été ajoutés en 1968 et le musée a été agrandi en 1992 pour y faire figurer une aile plus contemporaine.
On y trouve des objets en vannerie, des poêles à bois, des accessoires de cheminées-taques, des chenets crémaillères, des intérieurs reconstitués (une cuisine du 19è par exemple), des ateliers d’artisans.
A l’horloge de la tour du musée, un jacquemart représentant un moine récollet donne les heures. Pour une petite pièce, il s’animera pour le visiteur.
Ce complexe offre sports et loisirs toute l’année : mini-golf, tennis, pétanque, natation, vélo, pédalo, kayak, une plaine de jeux pour les enfants, des promenades pédestres balisées par l’ADEPS, une salle omnisports, du squash, du ping-pong.
La vallée du Rabais offre aussi des bungalows en location.
Du lundi au jeudi de 6:30 à 19:30
Vendredi de 6:30 à 20:30
Fermé le samedi et dimanche
Fermé lundi, mardi, mercredi (sauf jours fériés ou groupes)
Ouvert samedi soir et dimanche midi.
Autres jours sur réservation pour groupes minimum 12 personnes.
Balade entre les panoramas belges et français
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