Ce village d’une vingtaine de maisons généralement en grès, perché à une altitude d’environ 500 m, est situé à 1200 m de la rive droite de l’Amblève et à peu près à même distance du sommet et de la Vêcquée.
Cette grande croix en béton située à une altitude de 560 m a été dressée en 1927.
L’une des dernières tourbières qui formaient autrefois le paysage ouvert de ce plateau. Le sous-sol est composé de roches acides du Revinien, de quartzites et de phyllades noirs.
Le site est dominé par des groupements de landes, mais elle présente également des jonchaies à Juncus acutiflorus (Juncion acutiflori), des cariçaies à Carex rostrata (Caricetum rostrato-vesicariae), quelques zones tourbeuses à Narthecium ossifragum, des restes de tourbières exploitées et plus ou moins fortement asséchées, des fourrés de Salix aurita et des boulaies pubescentes.
Cette fagne a été étudiée à plusieurs reprises sur le plan botanique et phytosociologique, notamment par FROMENT.
Une table de pique-nique en plein cœur de la Fagne de Pansîre.
Haut lieu de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, le site a servi de point de réception de parachutages d’armes par les maquisards de l’armée secrète.