Ce château étale d’imposantes ruines, témoignage de l’architecture médiévale militaire, comportant de nombreux vestiges d’époque.
Aujourd’hui, on parcourt les ruines, retrouvant, sous la végétation et les amoncellements de pierres, barbacanes, fossés, citernes, casemates et poternes, logis du 15ème siècle et caves voûtées, et jusqu’au puits qui plongeait vers l’Ourthe. Sous le château, une grotte naturelle servait de corps de garde, c’est là qu’apparaît encore, le jour de Noël, la "gatte d’or", qui, selon la légende livrera le trésor du château à qui l’attrapera.
Périodiquement des stages et chantiers archéologiques sont organisés, réunissant de nombreux volontaires acharnés à remettre en état le site de la forteresse.
Le lieu qui sert de refuge depuis la préhistoire est mentionné, comme possession de l’Abbaye de Stavelot.
Une charte du roi Lothaire ll confirme la possession du lieu à I’abbaye de Stavelot.
L’abbé Wibald fait procéder à une restauration et à une fortification générale du site. En même temps, il fonde en contrebas le village de Logne, afin d’assurer le ravitaillement du château.
Le refuge est renforcé sous l’abbatiat de Wibald par la restauration des fortifications et l’édification d’une nouvelle tour au nord-ouest de l’éperon rocheux pour loger Nicolas de Logne.
Un chassé-croisé d’alliances et de combats voit s’y succéder Everard II de la Marck, Guillaume à la Barbe, et Maximilien d’Autriche.
Logne passe aux mains de Robert de la Marck, dit ’le Diable", allié du roi de France François Ier, il défie l’autorité de Charles Quint, qui envoie ses troupes devant la forteresse.
Après avoir été entièrement abandonnées, les ruines sont fouillées par les familles Dupont et Lhoest.
Le site est acquis par la province de Liège et géré par I’ASBL "Le Comté de Logne".
La gestion du site passe à l’ASBL "Association de Gestion des Domaines touristiques du Vallon de la Lembrée".
L’exploitation touristique, les travaux d’entretien et de sauvegarde avec le concours des "Jeunesses du Patrimoine" sont sous la direction scientifique de V.G. Martiny.
Ce château a été construit autour d’une cour rectangulaire, vraisemblablement à l’initiative de l’évêque Henri de Verdun (1075-1091) ou de son successeur Otbert (1091-1119).
Christ en croix sous auvent.
Cette croix calcaire porte l’épitaphe : "ICI EST MORT D’UN ACCIDENT AUGUSTE SILVESTRE;
OUFFET LE 30 MAI 1937; IL AVAIT 21 ANS".