Ce château a été construit autour d’une cour rectangulaire, vraisemblablement à l’initiative de l’évêque Henri de Verdun (1075-1091) ou de son successeur Otbert (1091-1119).
Le but fut de défendre la marche orientale de la jeune principauté liégeoise.
Il se visite les mois d’avril, mai, juin, juillet, août et septembre, tous les jours de 10h à 18h.
Durant les mois de février, mars, octobre, novembre et décembre, uniquement les week-ends et jours fériés de 11h à 17h.
Le château est fermé (sauf réservation) tout le mois de janvier.
Le duc de Brabant occupe le château.
Des troupes lorraines assiègent vainement le château.
Henri de Gueldre, ancien évêque destitué par le pape, est tué au pied du château. Il tentait une incursion à la tête d’une bande de pillards.
Le gouverneur de Limbourg, ayant des sujets de plainte contre les Franchimontois, cherche à les molester.
Adolph de la Marck, prince-évêque fortifie le château et s’y réfugie. En 1328, il y donne des fêtes brillantes.
Son successeur et neveu Englebert de la Marck (1344-1363), est en conflit avec des révoltés liégeois qui tentent de s’emparer de la forteresse dont les habitants sont restés fidèles à l’évêque. Le siège est repoussé.
On renouvelle les joutes et festins que connut le château à l’époque des la Marck.
Un incendie accidentel détruit le château. Le prince-évêque Arnould de Hornes ordonne aussitôt la reconstruction. La forteresse voit ses murs s’épaissir et ses défenses renforcées.
Des fêtes magnifiques accueillent Jean de Bavière.
Les Liégeois saccagent le duché de Limbourg. Les Franchimontois, unis aux Liégeois, assiègent la place et emportent presque la place.
Célèbre épisode des six cents Franchimontois qui, en réalité, n’a pas de lien direct avec l’histoire du château.
Engagère aux la Marck en échange d’un prêt de 4000 florins à Louis de Bourbon.
Guillaume de la Marck fortifie le château.
Les Franchimontois sont chassés de la cité de Liège et se retranchent dans leur château qu’ils fortifient.
Robert II et Everard de la Marck partent de Franchimont pour assiéger Liège. Ils bombardent la ville sans succès.
Le prince-évêque Jean de Hornes met le siège devant Franchimont. Le 8 ou 9 août, les troupes de Charles VIII, roi de France, viennent en aide aux assiégés et obligent Jean de Hornes à lever le siège.
Des travaux considérables changent la physionomie du château : une nouvelle enceinte casematée pentagonales de 264 m de pourtour d’une moyenne de 20 m de haut encadre le château médiéval qui subit une profonde transformation. Au total, la fortification do
Fin de la mise en gage de la châtellenie de Franchimont.
Le prince-évêque Erard de la Marck lève un impôt destiné à rénover les forteresses frontalières de la principauté.
Une prisonnière, condamnée pour l’enlèvement d’une jeune fille, s’évade en séduisant le gardien.
Une dame de France, en cure thermale à Spa, loge au château.
Alexandre Farnèse, de passage à Spa, est reçu à Franchimont par le prince-évêque Ernest de Bavière. De nouveau en 1591 et 1592.
Robert de Linden, châtelain, signale des réparations urgentes.
Des réparations importantes sont effectuées, sur le pont, aux toits, fenêtres et verrières. Encore une fois en 1612.
Les troupes de Louis XIV font démanteler le château de Franchimont. Plusieurs charges de poudre détruisent la moitié sud de la tour d’artillerie, là où se trouvent le porche et le pont.
De menues réparations gardent le château en fonction.
L’entrée détruite est refermée jusque 1701. Mais la "cicatrice" reste très visible, avec un aspect plus résidentiel que militaire. C’est ce nouveau portail que le visiteur franchit aujourd’hui.
J.P. de Limbourg écrit : "Dans une course que notre compagnie y fit, on remarqua, à un bon quart de lieue de Theux, un vieux château, placé sur une hauteur à l’autre côté de la rivière, bâti et fortifié à l’antique dont les murailles qui sont à crénaux, s
Le château est pris par quelques patriotes, d’autant plus facilement qu’il n’y a personne pour le défendre. Le tout se termine par une guindaille dans les cafés du bourg de Theux ! (Chevalier Ph. de Limbourg "Lettres et Mémoires pour servir à la révolutio
Le chevalier d’Ordre écrit lors de sa visite, c’est-à-dire après le retour de Hoensbroeck dans la principauté : "Le château de Franchimont était jadis la demeure des souverains du pays, c’est aujourd’hui une forteresse à demi ruinée qui sert de prison d’é
Il ordonne l’arrestation de 17 personnes qui dévastaient le château. Il en fait conduire 6 dans les prisons de Liège, deux autres s’évadent de Franchimont en sautant le mur, le reste n’était que des enfants âgés de 8 et 9 ans (in A.E.L., archives de Theux
Le prince-évêque ordonne le rétablissement d’une prison (Archives de l’évêché Documenta Leodiensia, vol. 6,p. 178. "Les dépenses pour la restauration du château depuis le 26 mars 1794 jusqu’au 17 mai inclus à 7566-13-2 ff.").
Les troupes françaises commandées par Jourdan sont victorieuses à Fleurus : l’évêque doit s’enfuir, définitivement cette fois. La même année, Franchimont est vendu comme bien national. Un bourgeois de Theux, M. Delrée, l’achète puis le revend dans la suit
L’agent national Pirlot demande à la municipalité de faire transporter les matériaux de quelque valeur au couvent des dominicains de Theux.
Le comte Launoy d’Anvaig, qui avait acquit les ruines de la famille Desoer dans la seconde moitié du 19ème siècle, vend son encombrant bien à l’Etat belge.
L’Etat ordonne des travaux de dégagement. Ces vastes travaux vont durer près de 6 ans, jusqu’en 1907 et seront dirigés par l’architecte Fernand Lhoest. Des pans de murs entiers ont disparus depuis.
Le Touring-Club de Belgique achète le château et y entreprend de menus travaux de consolidation.
Un arrêté royal stipule le classement des ruines au Patrimoine Belge.
La commune de Theux devient propriétaire du château pour 1 franc symbolique.
Le château voit l’aboutissement des travaux de restauration et possède un centre d’accueil avec un musée, une salle de projection et une boutique souvenir.
Ce château étale d’imposantes ruines, témoignage de l’architecture médiévale militaire, comportant de nombreux vestiges d’époque.
Une aire de barbecue située au milieu du bois qui entoure le château.
Piscine communale extérieure datant de 1936. Elle comporte un pédiluve et une installation électronique de désinfection de l’eau.
Elle a subi un lifting complet en 2001.