Cette gentilhommière fut construite à partir de 1908.
Lébioles est le Ciergnon spadois par la magie de son site boisé et sa solitude. Il a reçu des gens éminents de la littérature française et belge.
Les châteaux d’Awans et de La Neuville à Chevron ont d’exemples d’architecture lors de l’élaboration de ses plans grâce au travail conjoint de Georges Neyst, son initiateur et de l’architecte Charles Soubre.
Grâce au poète Paul Dresse de Lébioles, ce domaine fut un havre de paix pour les poètes et écrivains entre les deux guerres.
Alexandre Cauwels, un des propriétaires qui a succédé à Georges Neyst, son premier propiétaire, y a fondé une chocolaterie en 1996. On trouve toujours ses chocolats sous le nom "Chocolats du Manoir", faisant allusion au manoir des Lébioles.
Charles Soubre présente un projet à Georges Neyst, qui désire faire ériger un château pour occuper la fin de sa vie.
Le château est construit grâce à une collaboration entre les deux hommes avec l’aide de l’assistant de Soubre ; Alfred Lobet (commissaire et membre fondateur de l’Association des Architectes de Liège créée en 1891).
Georges Neyst quitte définitivement Bruxelles pour venir s’installer à Spa et surveiller les travaux.
Georges Neyst meurt d’une rupture d’anévrisme dans son bureau.
Le château est vendu par Mary, la fille de Georges Neyst, à Edmond Dresse (1870-1940). Les Dresse terminent les travaux et font installer dans les bois une tour d’observation en bois, un chalet et un pavillon de chasse.
Leur petite fille Liliane vend le domaine à Jacques Cauwels et son épouse née Van Cauwemberg, qui transforment le bien en un hôtel de luxe.
Alexandre Cauwels, fils de Monsieur Jacques Cauwels crée une chocolaterie, il fabrique et vend des pralines et bâtons sous le nom pralines et chocolats du Manoir.
La chocolaterie Cauwels est revendu a l’unique ouvrier et transférée a Grand-Rechain (à 25 minutes du Manoir des Lébioles).
Ce château de style Tudor néo-médiéval comporte des murs à créneaux et mâchicoulis postiches.
Ce château fut construit pour le Bruxellois Julien Félix Smets vers 1869. Il fut acquis en 1871 par Ernest Gambart, un riche négociant d’art anglais d’origine courtraisienne.