Engoncée dans de profonds bois ombragés de feuillus et de conifères, cette vallée procure décidément une atmosphère très particulière.
Située entre Solwaster et les Croupets du Moulin, cette balade vous invite à en découvrir une toute petite portion, mais ô combien sauvage et pittoresque, autour du Bois Roslin.
Oui c’est vrai, le mot gorge est peut-être exagéré, nous en convenons !
Mais depuis le haut plateau fagnard où ils prennent leur source, les ruisseaux tels que le Bayehon ou le Pouhon ont creusé leur sillon de manière assez abrupte, de sorte que lorsque l’on les parcourt, on se sent assez engoncé entre ces versants plus raides qu’à l’accoutumé.
Et c’est ce qui fait tout leur charme ! Car le fond de ces vallées est pour le moins pittoresque avec ces ruisseaux au cours vif, ces ponceaux de bois qui jalonnent leur parcours, ces bois qui recouvrent entièrement leurs versants.
La Warche dans laquelle ils se jettent en aval du Barrage de Robertville a d’aileurs jusqu’à Bévercé un peu la même configuration. Ce qui renforce d’ailleurs le cachet du Château de Reinhardstein, perché sur un éperon rocheux. Mais celui-ci fait l’objet d’une autre balade.
La Warche, on s’y dirige depuis Longfaye au cœur de la vallée du Bayehon, connu pour sa cascade. Cette dernière se trouve en amont de cet itinéraire et fait elle aussi l’objet d’une autre balade. Ici, nous allons plutôt découvrir le Bayehon vers sa confluence avec le Pouhon, dans le Bois "Le Cheneux".
C’est environ 500 m en aval de cette confluence que le cours d’eau atteint la Warche mais nous n’irons pas jusque là. En effet, une fois atteint la confluence Bayehon/Pouhon, l’itinéraire remonte le cours de ce dernier pour rejoindre la Route de Hargister, entre Xhoffraix et Longfaye.
On la traverse alors pour rejoindre le point de départ à Longfaye, par l’ouest du village.
Une table de pique-nique sous abri, juste à côté du pavillon qui contient un barbecue. Des photos des travaux réalisés pour l’arboretum sont à découvrir sous cet abri.
Une vaste plaine de jeux avec 3 toboggans et un terrain de mini foot et de basket.
La Brackvenn est en fait un ensemble fagnard situé de part et d’autre de la N67 Eupen - Montjoie. Elle se trouve très près de la frontière allemande.
Elle est constituée de plusieurs zones tourbeuses. Parmi celles-ci, on trouve le Nahtsief et Puzen au nord de la N67. Au sud, ce sont les Königliches Torfmoor (les tourbières royales) et la Platten Venn (la fagne plate). Ce sont ces dernières qui font l’objet de cette balade, qui se déroule pratiquement sur une moitié sur caillebotis. Attention, les chiens, même tenus en laisse, y sont interdits !
En bordure du barrage, ce centre touristique offrant une vue panoramique sur le lac comporte une terrasse de 80 places avec une plaine de jeux.
Point de départ de nombreux parcours cyclistes et pédestres.
Une table de pique-nique à la lisière, aux limites septentrionales du village de Mont.
Cette balade démarre d’un petit patelin allemand situé juste derrière la frontière belge.
Pour maintenir une distance raisonnable pour une balade familiale (un peu plus de 8 km), le petit problème qui se pose dans cette région à l’écart des grands axes, du fait de la grandeur du massif forestier (L’Hertogenwald Oriental), c’est de pouvoir garer sa voiture au plus proche de l’objet de cette visite : le hameau abandonné de Reinartzhof. Et le dernier lieu accessible pour se garer au plus proche, c’est Schwerzfeld.
Pour ceux qui viennent d’Eupen, ce n’est pas si compliqué, malgré qu’il reste une trentaine de kilomètres à parcourir en auto : il suffit de se diriger vers Montjoie. Mais au lieu de descendre dans la belle petite ville allemande, il faut bifurquer à gauche après une grande épingle de la L214, environ 2 km après avoir traversé le village de Mützenich. Après quelques zigzags, l’itinéraire devient plus rectiligne et traverse les villages de Imgenbroich, Konzen. Puis on repasse en Belgique dans une zone très boisée. 3 km plus loin, c’est à nouveau la frontière allemande ; on arrive au Fringhaus. Là, on se dirige à gauche vers Roetgen et il reste un peu plus de 5 km pour atteindre enfin ce fameux point de départ. Avant de traverser le cœur de Roetgen, on prend la Schwerzfelder Straße à gauche peu après l’ancien passage à niveau pour atteindre ce petit coin blotti entre Belgique et Allemagne.
Dans un cadre d’une forêt très profonde, l’Hertogenwald Orientale, le but de cette balade est de découvrir ce hameau datant vraisemblablement du 12è siècle, dont le refuge pour les nombreux pèlerins médiévaux, était tenu par un ermite : un lieu chargé d’histoire !
Musée installé dans le château fort (14è).
On y trouve des collections uniques retraçant l'histoire de la poterie locale, depuis ses origines (15è) jusque 1860 (déclin).
Cette tour panoramique a une hauteur de 77,60 m.
Sa surface vitrée comporte pas moins de 624 m².
L’ascenseur qui mène au belvédère est gratuit.
Voici un point de départ idéal et facilement accessible avec un grand parking, à l’emplacement de l’ancienne gare de Francorchamps, située sur la ligne 44, devenue à présent le Ravel reliant Spa à Stavelot.
Nous allons justement emprunter ce dernier en direction de Spa, afin d’aller à la rencontre d’un petit village proche de celui du célèbre circuit : Ster-Francorchamps.
Nous rajoutons toujours "Francorchamps" car il existe un autre Ster de surcroît sur la même commune, sur les hauteurs de Coo et de Stavelot.
Après avoir traversé le village, l’itinéraire revient vers le point de départ en venant flirter avec la Route du Circuit qui contourne ce dernier.
Sans l’emprunter, une petite route à travers bois nous ramène à notre point de départ.
Ce pique-nique est situé à la fin du chemin du Bois de Rondfahay, côté est, près de la cabane des nûtons, au lieu-dit Vieux Marchés.
Musée de la ville dans cette belle maison construite pour Nicolas Pelzer et datée 1697.
Cette table de pique-nique est située juste le long du nord du Lac d’Eupen.
Cette bâtisse à la façade décor néo-classique enduite, classée en 1973, abrite le musée du papier.
En plein cœur de l’Hertogenwald, entre la Vallée de la Vesdre et les Hautes Fagnes se trouve un arboretum aménagé en sentier didactique et ludique d’une longueur de 865 m.
Créé en 1901 en tant que plantation expérimentale, il a été remis plus récemment au goût du jour. Des sculptures insolites créées par des artistes locaux égayent le parcours.
Un petit parking permet de se garer juste en face, de l’autre côté de la route forestière (en principe sans trafic).
Petite remarque cependant : une flèche en bois indique du côté du parking "SENTIER DU DRAGON", côté opposé à l’arboretum. Elle mène vers un sentier qui longe la route forestière en direction de la Croix Grisard. Il ne s’agit donc pas d’une flèche qui indique le parcours de l’arboretum !
Il s’agit en fait d’une autre promenade didactique appelée "La Montagne du Dragon", qui elle, fait près de 15 km !
Traversez tout simplement la route et le parcours commence au premier panneau didactique, sur caillebotis.
Dans une ambiance de plus en plus feutrée, vous découvrirez en plus des sculptures, des arbres monumentaux qui poussent ici depuis plus d’un siècle !
Pour suivre le parcours, repérez les rondins fichés sur des poteaux ! Mais le GPX ici présent pourrait vous être utile car à moments, dans la végétation touffue et parmi les croisements de sentiers, cela peut s’apparenter quelque peu à un labyrinthe !
N’hésitez pas à prévoir un pique-nique voire même un barbecue, il y a tout ce qu’il faut sur place comme dispositifs !
Ce complexe de 5 salles décentré sur la route des Hautes Fagnes peut accueillir jusqu'à 750 spectateurs.
Une plage de sable et une grande zone de baignade surveillée le long du Lac de Bütgenbach avec pataugeoire, îlots de détente, beach volley et trampoline. Ouvert tous les jours par beau temps en juillet et août de 10:00 à 19:00.
Les amateurs des fagnes ont généralement l’habitude de se cantonner à l’ouest du vaste camp militaire d’Elsenborn.
Mais en deçà de celui-ci, du côté oriental, il subsiste un bout de Belgique qui recèle encore quelques curiosités fagnardes intéressantes, aux confins de Rocherath.
Parmi celles-ci, il y a notamment le Weisser Stein qui est le second sommet en altitude de Belgique, à une encâblure de la hauteur du Signal de Botrange.
Puis, il y a encore le Rocher de Bieley, majestueux, mais dont l’accessibilité est limitée en raison de la proximité avec le camp : il vaut mieux s’assurer en téléphonant au syndicat d’initiative qu’il ne s’agit pas d’une journée de tir à ballles.
Ce dernier est situé le long d’une rivière fagnarde méconnue : la Schwalm.
Mais dans le cas de cette balade, point question de danger de tir à balle car cette rivière poursuit son cours vers le nord à travers bois et passe la frontière allemande au sud-est de Kalterherberg.
Puis la rivière est retenue par un barrage un peu à l’ouest et en contrebas de Höfen, un patelin allemand situé au sud de Montjoie, pas tellement loin de sa confluence avec la Rur dans cette même ville.
C’est le tour du lac de retenue que nous vous proposons de parcourir ici, en venant flirter à l’ouest du barrage avec les prés de Kalterherberg, avant de redescendre vers le lac, puis de remonter au parking situé à Höfen.
Ce musée est situé dans un bâtiment datant du 19è siècle. Il concerne la vie populaire et le folklore.
On y trouve aussi une collection des masques du Cwarmé, des documents d’archives et des photographies.
Cette aire de pique-nique est située près du pavillon forestier de Porfays, qui date de la fin du 18è siècle.
Cette rando vous propose de faire le tour du Côreu, une partie de la très vaste Hertogenwald située au sud du Lac de la Gileppe.
Elle vient flirter avec la pointe la plus au sud du lac au niveau de la zone de bivouac et de l’abri en bois avant de remonter le cours de la Gileppe, un ruisseau en provenance du haut plateau des Fagnes.
Sans le suivre jusqu’à sa source, on reprend le cap ouest et on quitte son sillon. Il reste alors environ 5 km avant de retourner au village d’Herbiester.
Une table de pique-nique en bordure du Ravel de la Ligne 44 entre Hockai et l’autoroute E42.
Une table de pique-nique à l’entrée de la forêt, non loin de la N68 Eupen - Malmedy.
Si vous vous êtes (ou étiez) promené dans les années 1980 ou auparavant à partir de cet endroit, vous avez (ou auriez) garé votre voiture auprès d’un grand chêne majestueux de plus de 3 siècles !
Ce point de départ d’une balade romantique en forêt est toujours bien présent et promet toujours une très belle promenade dans la feuillue et lumineuse Hertogenwald mais ce sera à partir d’un arbre jeunot que celle-ci se déroulera. Le nouveau venu date à peine de 1993 et il faudra attendre si tout va bien quelques décennies avant qu’il se déploie d’une manière aussi spectaculaire que son prédécesseur !
Cette balade se déroule donc sur de beaux chemins forestiers pour la plupart en dur donc elle s’adresse davantage aux promeneurs ou aux familles qui recherchent le calme et la tranquillité plutôt qu’aux grands aventuriers des chemins scabreux.
L’idée est de venir flirter avec la Croix Noire, un lieu-dit situé au sud d’Eupen près de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy. D’abord par le Chemin de Henseberg, ensuite l’Allée des Quatre Chênes.
Puis le retour se déroule tout simplement par la route forestière du Trou du Loup, où l’on croise plein de ruisseaux affluents de la Vesdre dont l’Escherbach. Certaines trouées dans la couverture forestière font déjà sérieusement penser aux fagnes, relativement proches.
Une table de pique-nique dans les bois du sud-ouest du village de Xhoffraix.
Une table de pique-nique en plein bois, dans les profondeurs du Val de Warche.
Les petites ruelles proches de la cathédrale de Malmedy sont très pittoresques et invitent, pour ceux qui ont le courage de grimper sur le calvaire, d’admirer la ville d’en haut.
En poursuivant sur la colline de Livremont, le chemin arrive à Chôdes, un village situé sur les hauteurs méridionales de la Warche.
Il suffit alors de se laisser descendre jusqu’à la Warchenne vers Winbomont et l’Avenue Monbijou, pour reprendre le Ravel, bien plat, qui nous ramène au point de départ.
Une table de pique-nique près du pavillon de chasse.
Visitons ce rocher de 8m³ à l’authenticité controversée : certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Le Ruisseau du Bayehon est formé par l’eau de source en provenance des Hautes Fagnes et en particulier de la Fagne du Neûr Lowé, proche du Signal de Botrange.
En coulant en direction de la Warche, elle va accélérer comme un torrent dans une gorge plus étroite, entre des phyllades gris-bleu pour aboutir après une chute de 9 mètres dans une vasque circulaire assez profonde, par flots bruyants.
C’est cette curiosité remarquable, puisqu’il s’agit de la plus haute cascade de Belgique après Coo, que nous vous proposons de visiter à partir du village fagnard de Longfaye, au cours d’un itinéraire facile qui suit majoritairement le ruisseau.
Après cette cascade, l’itinéraire poursuit son cours le long du ruisseau puis revient au point de départ à travers prés par le Chemin de la Bicoque.