Stavelot est une petite ville pittoresque, à l’ambiance traditionnelle avec ses rues pavées et ses nombreux immeubles classés, nichée au cœur de la vallée de l’Amblève, près de sa confluence avec l’Eau Rouge, venant de Francorchamps.
L’Amblève et son affluent le Roannay, ont creusé un profond sillon dans ces plissements ardennais ô combien propices à la randonnée sportive.
En effet, pour gagner la Roanneuse, la vaste forêt qui s’étend au nord de Stavelot ou les crêtes de Spa, quelques ascensions soutenues attendent le randonneur averti sur ce parcours !
Néanmoins, à environ 4 km du départ, la découverte de la vallée du Roannay est agréable : il s’agit d’un panorama envoûtant et assez étendu, où l’on découvre des petits villages au caractère encore à l’ancienne. Celui qui nous occupera ici est Ruy, avant de grimper à nouveau vers Andrimont et Bérinzenne.
Puis la descente sur Spa soulagera les mollets un peu endoloris pour terminer dans la ville thermale, où des ravitaillements à foisons nous attendent en guise de récompense !
C’est aussi la ville des Blancs-Moussîs, une confrérie carnavalesque fondée en 1947 sur base d’un costume dont les origines remontent au 16è siècle. Ils sont de sortie lors de la Laetare, le célèbre carnaval de Stavelot qui a lieu le troisième dimanche avant Pâques.
Cette ville est l’une des plus anciennes de Belgique. Elle fut fondée en 648 par Saint-Remacle, un moine limousin, qui évangélisa la contrée à la demande de Sigebert III, roi des Francs et fils du Roi Dagobert.
Un premier monastère fut d’abord créé à Malmedy, suivi de près par celui de Stavelot. Les deux abbayes connurent un destin assez lié au cours de l’histoire.
Stavelot fut érigée en principauté écclésiastique, avec son propre chef, le Prince-abbé, disposant de tous les pouvoirs spirituels et temporels.
Non moins de 70 abbés s’y succédèrent dont certains participèrent à la grandeur de la Principauté, tels que Remacle, Poppon, Wibald et Guillaume de Manderscheidt .
Les troupes du Roi Louis XIV ravagèrent la ville en 1689.
Digne d’un Etat souverain, cette situation perdura durant tout l’ancien régime, durant plus d’un millénaire, jusqu’en 1796, où Stavelot fut annexée à la France, conséquence de la Révolution liégeoise de 1789.
Elle fut ensuite rattachée aux Pays-Bas lors du Congrès de Vienne puis enfin à la Belgique lors de son indépendance en 1830.
La ville prospéra beaucoup au 19è, notamment grâce à ses nombreuses tanneries.
Guillaume Apollinaire y séjourna en 1899, alors qu’il avait à peine 19 ans.
La bataille des Ardennes y fut particulièrement destructrice en 1944.
C’est en 1995 que la Région wallonne acquit l’ancienne abbaye et la réhabilita en un vaste centre touristique historique comprenant 3 musées.
Cette église primaire a été consacrée en 1754.
Les 2 collatéraux et nef centrale plus haute, exactement prolongée par le choeur apportent beaucoup de lumière.
Le mobilier est d’époque (sculptures, meubles et peintures).
L’Ange gardien sculpté par Jean Del Cour.
Les fonts baptismaux datent du 16è et 17è.
La statue de Saint-Sébastien est due au sculpteur Renier Panhay de Rendeux dans la niche du retable de l’autel (1717).
La Chaire de vérité est en chêne sculpté (18è).
Le trésor comprend la Châsse de St-Remacle (1268), le Buste reliquaire St-Poppon (1626).
Exposition d’orfèvreries, vêtements liturgiques (16è et 19è).
Ce tunnel pédestre situé sur le GR5 Spa - Stavelot permet de passer sous l’ancienne ligne de chemin de fer 45, devenue le Ravel Trois-Ponts - Malmedy - Waimes. On y longe le Hottonruy, un petit affluent de l’Amblève.
Ce village s’est peu à peu constitué aux alentours de son pouhon.
Il demeure quelques belles constructions, dont certaines à colombages.
L’une d’entre elles est dénommée "La Briqueterie".
Quelques maisons typiques à colombage ont été démontées et reconstruites au Musée en plein air du Fourneau-Saint-Michel.
Une très belle croix en bois verni, sous toiture, sur un muret en grès fleuri.
Ce musée présente par une scène très originale les milieux naturels de la région : la fagne, les sources, la vie de la forêt, les eaux minérales ; tous ces thèmes sont abordés grâce à des fresques, des animaux naturalisés et des modules intera
Le croisement entre le Chemin Nélis et le Chemin de Bérinzenne.
Cette bâtisse remarquable aux tons rosés s’inspire directement du plan symétrique des "Maisons de Plaisance" du 18è siècle. Il s’agit d’une ancienne maison de jeux et d’assemblées.
Ce lieu de divertissement construit en différentes phases à partir de 1769 pour concurrencer la Redoute, il est l’œuvre de l’architecte liégeois Jacques-Barthélemy Renoz, du stucateur Antoine-Pierre Franck et du peintre Henri Deprez. Cet élégant édifice constitue un des fleurons de l’architecture civile néoclassique de l’ancienne principauté de Liège, et est un des derniers témoins de l’âge d’or de Spa encore debout, ainsi qu’une des plus anciennes salles de jeux européennes.
Source : wauxhall.be
Cet édifice de style roman-rhénan (école de Cologne) fut inauguré le 2 octobre 1886.
Les 3 nefs sont précédées de deux tours carrées surmontées de flèches octogonales.
Une lanterne à huit pans, coiffée d’une flèche, couronnent la croisée du transept.
Le chœur et les chapelles latérales se terminent par une abside semi-circulaire.
4 tourelles circulaires ornent les angles formés par le transept et les deux nefs latérales.
2 tympans surmontent le portail central sont ornés de hauts-reliefs représentant respectivement le Christ et la Vierge entourés d’anges. Ceux des portes latérales s’inspirent des récits de St-Remacle et de St-Hubert.
L’aménagement intérieur est dû au successeur d’Eugène Carpentier, l’architecte C. Sonneville originaire lui aussi de Beloeil.
La statue en bois de Saint-Remacle date du 16è.
Composition, esthétique sonore et principes de construction, s’inspirent de l’oeuvre de G. Silbermann. Cette réalisation artistique de haut niveau est assurée par la Manufacture d’Orgues Thomas à Francorchamps.
L’ouverture du casino remonte à 1908.
Il fut bâti sur les fondations d’une maison de jeux plus ancienne appelée La Redoute, qui elle, remonte à 1762 et considérée comme l’une des premières au monde.
Actuellement géré par le Centre culturel de Spa, il en abrite également le théâtre appelé le "Petit Théâtre Jacques Huisman", hommage au fondateur du Festival de Théâtre de Spa.
Parc de vacances à l’orée d’une forêt de 1300 ha.
Hôtel dans une villa de 1903.
Il se compose de chambres spacieuses, d’un salon avec feu ouvert, d’un parc arboré, d’une piscine.
Le petit-déjeuner est compris dans le prix de la chambre.
Hôtel situé au bord du Lac de Warfaaz.
Le bâtiment, construit en même temps que le nouveau centre thermal sur la colline d’Annette et Lubin en 2004, remplace un bâtiment plus ancien dénommé "Les Heures Claires", qui datait de 1950.
Cette maison remarquable a été construite en 1905.
Hôtel, feu de bois avec vue sur le Lac de Warfaaz et la colline de Balmoral.
Hôtel, feu de bois avec vue sur le Lac de Warfaaz et la colline de Balmoral.