Coo est un petit village niché au creux de l’Amblève. Il est connu pour son parc d’attraction Plopsa Coo mais surtout pour sa cascade.
Pas trop longue, cette balade est néanmoins soutenue.
En regardant autour de soi à la gare, on peut déjà constater que pour quitter Coo (mis à part par la vallée), ça va être chaud car tout autour, on se sent un peu engoncé !
De fait, la rando commence en force en gravissant la colline assez raide qui quitte la vallée de l’Amblève à Coo.
Mais ça valait la peine ! Arrivé sur les hauteurs, une splendide vallée ne tarde pas à s’offre à vous après avoir quitté le bois : la Vallée du Roannay, qui semble d’une autre époque car restée très authentique. Même les nouvelles constructions sont souvent en moellons.
L’horizon visible au loin laisse augurer les hauteurs de Spa mais on n’y est pas encore...
Une fois dans la vallée, à Moulin du Ruy, il faut à nouveau gravir la colline creusée par le Roannay.
C’est la première partie vers Andrimont (Stoumont) qui s’annonce la plus ardue.
Après Andrimont, elle est encore un brin déclive puis s’adoucit de plus en plus avant d’arriver sur le haut plateau de la fagne de Malchamps (575 m).
Il ne reste plus qu’à se laisser tranquillement descendre jusqu’à Spa par ses belles forêts mixtes et le long de ses petits ruisseaux joliment aménagés avec ses passerelles et abris en bois (Ici le long du Ruisseau du Pendu et par le Pouhon Pia).
La récompense est au bout du chemin : la Perle des Ardennes, très accueillante, est idéale pour s’y ravitailler !
Un train permet le retour vers Coo mais il faut passer par Pepinster (ou Verviers) et par Liège pour y revenir, ce qui rend le trajet retour relativement long. Néanmoins suffisant pour piquer un petit somme après en avoir eu plein les yeux.
Avec ses 15 m de dénivellation, elle est la plus grosse chute d’eau en Belgique. Elle a été créée artificiellement par les moines de l’Abbaye de Stavelot, qui ont d’abord édifié une petite chute d’eau au 15è siècle et la grande chute d’eau au 18è siècle.
Le méandre que l’Amblève formait est devenu un lac : le Bassin Inférieur de Coo, sur lequel un barrage a été construit de chaque côté du méandre mort.
Une centrale hydro-électrique y a été implantée.
Grâce à un autre bassin situé 270 m plus haut, l’eau en s’écoulant du bassin supérieur vers le bassin inférieur fait tourner des turbines qui récupèrent l’énergie. De l’eau est ré-aspirée vers le haut durant les heures creuses, moins coûteuses, pour faire fonctionner le système en circuit fermé.
Ce hameau est situé en rive gauche sur les hauteurs méridionales du Roannay. Il est composé d’une vingtaine d’habitations dont certaines remarquables à colombages. Il se termine en cul-de-sac au sud près du Bois de Dessus Roanne.
Ce village connu pour sa Fête de la Pomme est serti dans la vallée du Roannay, un affluent de l’Amblève. Son nom provient d’un ancien moulin banal, aujourd’hui disparu, qui remonte au 14è siècle.
Niché au creux du vallon, il est entouré au nord par le bois qui s’étend jusqu’à la crête sud de Spa et la Vêcquée et au sud par le Bois de Dessus Roanne, qui s’étend jusqu’à Coo, Stavelot et la Vallée de l’Amblève.
Quelques fermettes traditionnelles chaulées en colombages et en ardoises de Vielsalm construites aux 18è et 19è siècles donnent beaucoup de charme au village. Elles comprennent un corps de logis, une étable, une grange et un auvent.
Un film y a été tourné par le cinéaste d’Engis Johnny Erbi : Une merveilleuse raison d’aimer.
Chaque premier samedi d’octobre s’y déroule la Fête de la Pomme.
Cette église de style gothique a été bâtie en 1874, pour remplacer un ancien édifice religieux situé au niveau du cimetière de Roanne, alors siège de la paroisse.
Cet emplacement le long du Roannay est constitué de 3 tables de pique-nique abritées et d’un barbecue central avec une grille qui peut pivoter.
Il est recommandé de venir avec le combustible car il y en a peu de disponible sur place.
Il ne faut pas confondre ce hameau de la commune de Stoumont avec son homonyme situé sur la commune de Dison.
L’Andrimont de Stoumont est juché à mi-hauteur de la colline entre le fond où coule le Roannay et le sommet où s’étend la Fagne de Malchamps.
Venant de Spa, vu du village, le panorama sur le Roannay et le Mont des Brumes sur la colline lui faisant face est assez impressionnant.
Le hameau typique est composé de quelques habitations dont certaines datent du 18/19è siècle et dont l’une ou l’autre en colombages.
La montée depuis le Roannay est bien connue des cyclistes. Il reste encore une belle grimpette à parcourir pour aboutir au fameux Col du Rosier, à l’approche de la commune de Spa et Bérinzenne.
Pour les marcheurs, le chemin vers Malchamps est encore escarpé, peut-être un peu moins que dans la première partie depuis le Roannay. Le chemin devient fangeux avant d’aboutir à la Croix d’Andrimont, à la lisière de la Fagne de Malchamps.
Les terres du Thier de Pierfays, l’ancien nom du domaine, furent achetées en 1660 par le Lieutenant-Colonel de Bérinzenne. Il y fit construire une ferme fortifiée avec une tour carrée.
Ce n’est qu’en 1972 que Spa Monopole le racheta dans un but de préservation des nappes phréatiques pour sa célèbre eau.
Depuis 1979, la gestion fut confiée à l’Administration des Eaux et Forêts.
Pierre Noé, ingénieur du cantonnement de Spa en fit un musée dès 1981. D’années en années, le domaine s’est développé toujours dans le but de préserver et promouvoir la nature : parc, tour panoramique et expansion du musée.
Depuis 2005, l’ensemble est intégré dans la zone Natura 2000.
Ce centre d’informations est accessible en semaine.
Il dispose d’une salle polyvalente où des expositions sont parfois organisées ou encore des conférences.
C’est à cet endroit que l’on peut demander la Rotonde en location (barbecue couvert) ou le Pavillon Lilien (séminaires).
Parc de vacances à l’orée d’une forêt de 1300 ha.
Hôtel dans une villa de 1903.
Il se compose de chambres spacieuses, d’un salon avec feu ouvert, d’un parc arboré, d’une piscine.
Le petit-déjeuner est compris dans le prix de la chambre.
Hôtel situé au bord du Lac de Warfaaz.
Le bâtiment, construit en même temps que le nouveau centre thermal sur la colline d’Annette et Lubin en 2004, remplace un bâtiment plus ancien dénommé "Les Heures Claires", qui datait de 1950.
Cette maison remarquable a été construite en 1905.
Hôtel, feu de bois avec vue sur le Lac de Warfaaz et la colline de Balmoral.
Hôtel, feu de bois avec vue sur le Lac de Warfaaz et la colline de Balmoral.