Ce lieu-dit est devenu célèbre grâce à son Barrage construit par l’ingénieur liégeois Eugène Bidaut en 1878, à l’avantage de l’industrie lainière verviétoise, en plein essor à cette époque.
Cette appellation toponymique prend son origine dans la forme prise par les terres bordant le Lac de la Gileppe à cet endroit.
Au bord de cette colline, en 1944, un Lancaster de la Royal Air Force anglaise a été abattu par les allemands. Un monument en hommage aux quatre pilotes tués y a été érigé.
Cette balade vous propose de découvrir ce monument forestier depuis le Barrage, pour ensuite vous ramener à la Route de la Gileppe, et même un peu au-delà, pour terminer la boucle au grand parking de la Tour et du Barrage.
Son positionnement est très favorable au tourisme, non seulement grâce au Barrage, agrémenté de son lion géant, de sa tour panoramique, de son restaurant, de ses cafétérias, de son nouvel Accropark, de son grand parking, mais aussi grâce à son environnement immédiat : niché au creux de la vaste Hertogenwald, les départs de promenades y sont légions ; vers Eupen, vers Jalhay, vers les Hautes Fagnes via le Val de la Gileppe mais également bien sûr le tour du Lac du Barrage, d’une longueur d’environ 16 km.
Ce barrage hydraulique de 64 m de haut est surmonté d’un énorme lion sculpté. Il retient le Lac de la Gileppe, une vaste réserve d’eau qui alimente une bonne partie de la région verviétoise.
La hauteur totale du barrage est de 64 mètres. Avant le surhaussement, elle était de 47 mètres.
Le volume du mur est de 1,4 millions de m³ de béton et 1,2 millions de m³ d’enrochement.
Sa capacité maximale est de 26 430 000 m³ dont 24 000 000 m³ de capacité utilisable.
La superficie du lac équivaut à 130 ha. Il est alimenté par les ruisseaux de la Gileppe, la Louba et la Soor, qui ensemble forment un bassin versant de 54 km².
Son eau assure les besoins alimentaires et industriels de l’agglomération verviétoise.
On peut distribuer jusqu’à 73600 m³ par jour, permise par une pluviosité annuelle moyenne de 1250 mm.
Une centrale électrique produit la puissance de 0,633 mégawatts/heure.
Les 2 tours de prise d’eau, d’une hauteur de 75 mètres, effectuent les prélèvements au départ de capteurs situés à différents niveaux. Deux canalisations d’un débit maximal de 89 m³/seconde amènent cette eau vers un bassin d’amortissement. L’eau passe ensuite dans une centrale hydro-électrique qui produit le courant nécessaire au fonctionnement du complexe. L’excédent se dirige vers Verviers par l’aqueduc d’alimentation.
Le déversoir du barrage est composé de 2 pertuis d’une largeur de 8 mètres.
Sa fonction est d’évacuer le surplus d’eau à raison d’une capacité de 185 m³ d’eau par seconde. L’obturation est assurée par un wagon-vanne en acier de 25 tonnes suspendue au point-cadre commandée électriquement.
L’ensemble est géré par le Ministère des Travaux Publics Service des barrages.
Cette tour panoramique a une hauteur de 77,60 m.
Sa surface vitrée comporte pas moins de 624 m².
L’ascenseur qui mène au belvédère est gratuit.
Au sommet, on assiste à une vue imprenable sur le Lac du Barrage et sur les alentours.
Ce monument a été érigé en 2010 par deux habitants de Jalhay, Jean-Claude Pauly et André Decoanne, à la mémoire de quatre membres d’équipage d’un Lancaster anglais.
Ils ont été tués lorsque leur avion a été abattu par la flak allemande le 31 mars 1944.
Il s’agissait de :
Arthur Harrington Jefferies
Robert Henry Paxton
James Woodburn Whitley
Harold Simpson
Les trois autres membres ont été fait prisonniers.
Il s’agissait des sergeants Jeffrey, Keirle et Upton.
Ils étaient tous des volontaires réservistes de la Royal Air Force.