Ce hameau d’une vingtaine de maisons est situé à la confluence de l’Amblève avec le Ninglinspo. C’est un point de départ exceptionnel pour découvrir le seul torrent de Belgique.
Le Ninglinspo, petit affluent de l’Amblève est vraiment une très belle surprise. Rien qu’à regarder la carte, on comprend tout de suite que ce parcours est jalonné d’une foule de petites curiosités qui rendent cette promenade si pittoresque. Mais c’est évidemment la nature de ce vallon grandiose qui pose le décor : rochers, cascades, ponceaux pédestres. Rien ne manque à l’appel pour égayer cette contrée. Sans oublier toutes ces cuves creusées par la rivière qui sont comme des baignoires naturelles et qui ne manquent pas d’attirer les amateurs de jeux d’eaux en été ! C’est le tour de ces "bains", aux noms plus romantiques les uns que les autres, que vous propose de découvrir cette balade !
Anciennement appelé Ruisseau d’Oneux ou Ruisseau de Hornay, il s’agit du seul torrent de Belgique, coulant dans une vallée reconnue comme un véritable écrin de nature : Le vallon des Chaudières.
Il est classé patrimoine exceptionnel de Wallonie.
Son cours est long de 3,5 km et coule d’une altitude de 385 m à 140 m à l’Amblève.
Il est jalonné de nombreux "bains", il s’agit de cuves formées par l’érosion des mouvements tourbillonnants du torrent : le Bain de Diane, le Bain de la Loutre, le Bain d’Hermès, le Bain des Naïades, le Bouillon de la Chaudière, le Bain du Cerf, le Bain de Vénus.
19 passerelles en bois le traversent.
Lettre de la société « Les Amis de l’Amblève » en date du 8 septembre 1916 adressée à Monsieur le directeur général des Eaux et Forêts tendant à voir :
1) Maintenir sur les deux rives du Ninglinspo un rideau d’arbres et de taillis d’environ 15 mètres de largeur englobant le sentier tracé par les nombreux touristes et qui longe alternativement la rive droite et la rive gauche du ruisseau;
2) Étendre davantage le rideau d’arbres et de taillis dans le voisinage immédiat de la cuve dite « La Chaudière » c’est-à-dire au confluent des ruisseaux de la Chaudière et du Ninglinspo;
3) Préserver de toute exploitation forestière les environs du cours du Ninglinspo à l’endroit dit «La Fourchette »,
4) Conserver une bordure d’arbres et de taillis d’environ 15 mètres de largeur au voisinage de la Fourchette, rive droite du ruisseau du Hornay, et la rive gauche du ruisseau des « Blanches Pierres ». La bordure vers le confluent des deux ruisseaux et suivant celle du versant compris entre le Bain de Diane et le Bain de Vénus sera un peu plus étendue;
5) Réserver une bordure d’arbres et de taillis sur la rive droite de la Chefna depuis le point A jusqu’au point B du plan, ainsi que sur les deux rives de ses affluents C et D depuis leur jonction avec la Chefna jusqu’à une distance de 300 mètres en amont de ces points;
6) De faire quelques plantations dans la petite carrière abandonnée située sur la rive gauche de l’Amblève à proximité du pont du chemin de fer qui traverse la rivière en amont de Nonceveux.
Le Conseil décide donc à l’unanimité de faire droit aux diverses revendications de la société "Les Amis de l’Amblève".
Source : site Internet d’Aywaille
Ce rocher situé à 280 m d’altitude a une hauteur d’environ 15 m. C’est un vestige du premier rivage marin formé de quartzites et des schistes.
Son nom provient de J.N.Crahay qui a sauvé le site, il était alors Directeur Général des Eaux et Forêts.
L’abri sous roche date de l’époque Tardenoisienne et Robenhausienne découvert par Edmond Rahir.