Jalhay est une commune qui comporte 8 bons milliers d’habitants. Il date de l’époque des Francs aux 4è et 5è siècle, lorsqu’ils s’y installèrent à la suite de la décadence du pouvoir de Rome.
La Fête du chou y a lieu chaque mois de janvier. Une mêlée au chou vert réunit les villageois autour d’une vaste tablée.
La Fête du Bœuf a lieu en juillet et consiste en une dégustation de viande grillée.
En 1012, le Pays de Franchimont, dont fait partie le ban de Jalhay, fut donné au prince-évêque de Liège par Zwentibold, le roi de Lotharingie.
Durant les temps modernes, l’industrie du fer s’y est considérablement développée.
Le titre de ville fut conféré à Jalhay au début du 15è et une cour de justice y fut établie.
Lors du massacre des 600 franchimontois par Charles le Téméraire en 1468, duc de Bourgogne, le Jalhaytois Georges Stréalle faisait partie de leurs chefs.
Le village fut par ailleurs maintes fois pillé et ravagé par des troupes étrangères, ceci étant dû à sa proximité avec le Duché de Limbourg.
Le château, qui se situait non loin de l’église, fut ravagé par un incendie en 1835. Un bas-relief de l’ancienne cheminée est toujours visible près de la boulangerie.
La construction de cette ferme-château date de 1850 par Frédéric Sagehomme de Dison. Elle a été achevée par Rodolphe Sagehomme, son frère.
La propriété est toujours habitée par leurs descendants.
A cet endroit était fabriqué du charbon de bois.
Une petite croix en bois au cœur du village.
Cette église comporte une flèche torse d’une hauteur de 20 m. Elle est assise sur une tour carrée en moellons de grès, aux angles tronqués avec des chaînes calcaires.
Le pourtour extérieur contenant d’anciennes croix qui portent d’anciennes armoiries des 16è et 17è, restes de l’ancien cimetière.
La tradition raconte qu’un souterrain reliait l’ancien château de Jalhay (détruit à la Révolution française) et l’église, permettant une évacuation vers Maloupont.
L’église primitive est érigée à la place d’une chapelle par Jean Groulart, seigneur de Surister, français d’origine, actif dans l’industrie du fer. La tour en moellon permet à la population de se réfugier avec ses biens en cas de danger. Enceinte protégé
Un incendie ravage l’édifice. Seule la tour en moellons demeure.
Un nouvel édifice est construit. Il intègre l’ancienne tour. Il est nettement plus vaste que le précédent.
Maison Forestière appartenant à la Région Wallonne où vit un préposé forestier et sa famille.
Là des renseignements peuvent être pris et donnés par le préosé de la Division Nature et Forêts (DNF)
Ce monument est dédié aux morts des deux guerres : 8 noms gravés pour 14-18, 3 noms pour 40-45.
Cette plaque en bronze scellée dans un bloc de quartzite a été érigée en 1946 en mémoire de ce sergent aviateur de la RAF tombé le 30 mai 1943.
Ce bloc de quartzite a été érigé en 1928 à la mémoire de Joseph Parotte, décédé d’épuisement en Fagnes dans les neiges le 6 décembre 1925.
Joseph Parotte, un randonneur fagnard verviétois, part seul de Hockai et se dirige vers Jalhay. Il meurt d’épuisement dans les Wèyais.
Le monument est érigé en son honneur.
Pavillon de chasse et reposoir pour les touristes.
Ce ruisseau se jette dans le Ruisseau de Dison.
Prenant sa source aux Wèyais, il poursuit son cours à travers La Bourgeoise jusqu’à sa confluence avec le Ruisseau de Bolimpont, puis ils deviennent tous les deux le Ruisseau de Dison.
Ce café au cœur du village, offre une terrasse ombragée ainsi qu’une petite restauration.
Aux portes des Hautes Fagnes, ce gîte rural de caractère très bien aménagé dans les dépendances d’une ancienne ferme entièrement rénovée avec goût, avec pierres intérieures apparentes, et à quelques minutes à pied du centre du village.