Situé entre les vallées de la Hoëgne et de la Statte, sur les hauteurs de leur confluence, il date du 14è siècle. Il est le point de départ idéal de nombreuses randonnées.
Visitons ce rocher de 8m³ à l’authenticité controversée : certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Les chemins qui quittent le village se dirigent tant vers les Hautes Fagnes que vers les vallées de la Hoëgne, de la Statte et de la Sawe.
La Sawe rejoint la Statte en contrebas du village, aux Terres Tasse, après avoir tous deux traversé tourbières et forêts.
Plus en amont de cette dernière, se dresse à plus de 20 m au-dessus de cette rivière, le Rocher de Bilisse, un gros bloc de quartzite qui vaut le détour. De nombreuses cascades égayent le parcours de ces ruisseaux, offrant aux promeneurs autant de lieux de ressourcement.
Solwaster compte aujourd’hui environ 300 habitants.
Cette église en moellons de grès est harpée de calcaire aux angles.
Elle date de 1842, sous l’égide de l’architecte Heinen, en remplacement d’une chapelle devenue trop petite.
Elle contient un confessionnal en chêne qui date du 19è siècle et des fonts baptismaux datant du 18è.
Selon la légende, cette grotte était habitée par les sotês, des nains qui vivaient autrefois dans la région verviétoise.
Ce gros bloc rocheux était, selon la légende, la table où les paysans déposaient le panier de nourriture qu’ils offraient aux sotês, en échange des travaux que ceux-ci réalisaient.
Ils réalisaient très adroitement des travaux tels que : le rétamage des casseroles, le ressemelage des chaussures...
Etymologie :
Marède < Marinde (W) < Marende (anc F) < Marenda (L) = repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité
Cet imposant rocher de quartzite est un monument naturel incontournable de Solwaster qui offre à son sommet un très beau point de vue aménagé sur la Statte.
Ce banc de quartzites réviniens est incliné à près de 80° sur une hauteur de plus de 20 mètres.
Ils enserrent des phyllades, qui, ayant été davantage sujets à l’érosion, créent des couloirs étroits entre les lames de quartzite, plus dures.
Bouleau et myrtilles parsèment la roche. Le tout dans un cadre de feuillus, qui n’a vraisemblablement pas changé depuis des siècles.
Sur les flancs du rocher, on trouve des lichens crustacés jaunes brunâtres appelés en wallon : mossê d’pîre (mousse de pierre). On s’en servait pour teindre de la laine ou encore pour colorer les oeufs de Pâques.
Ce monolithe de quartzite révinien (roche très dure datant de 500 millions d’années) est appelé aussi "Li grosse pîre dè Hoûssé" du nom du flanc de cette vallée.
Long de 3,70 m sur 2,60 m et haut de 60 cm, il a été redressée en 2001.
Il repose horizontalement sur le sol, qui est creusé tout autour. La surface supérieure est assez plane mais il est creusé ça et là de manière conchoïdale (qui a la forme d’une coquille).
D’authenticité controversée, certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Les dolmens sont les témoins de l’âge de la pierre polie, civilisation du néolithique à caractère essentiellement agro-pastoral, qui connut son apogée chez nous 2300 ans avant JC (période préceltique).
On ignore s’ils étaient des lieux d’observation astronomique, des tables de sacrifice rituels ou plus vraisemblablement des chambres funéraires.
Dans un angle de la face supérieur de la pierre, un signe étrange, en forme de crochet, semble gravé. Ce pourrait être le signe connu en Bretagne représentant la charrue primitive (ascia), symbole de sédentarisation.
Une aire de pique-nique avec trois tables au sommet de la côte de la Grotte Notre-Dame de Lourdes.
Une taverne rustique et décontractée située le long de la Hoëgne, près du Gué de Belleheid.