Ce village est le lieu de confluence de deux rivières : la Lomme et la Wamme. Il est desservi par le chemin de fer via la ligne 43 et sa gare reste importante.
" Une légende explique aussi son nom ! "
La légende raconte que la fille du seigneur de Rochefort émit le souhait de baptiser tous les endroits rencontrés lors de son voyage à travers leurs terres. Arrivés au confluent de la Lomme et de la Wamme, les deux augustes voyageurs remarquèrent les deux rivières «jumelles», qui coulaient joyeuses et se jetaient dans les bras l’une de l’autre. La fillette descendit du carrosse et, soudain, entendit monter des flots une voix harmonieuse qui disait: «Je me mêle». Saisie d’admiration, elle courut à son père et lui dit: «Nous l’appellerons : je me mêle». Plus tard, on l’écrivit Jememelle. Et, enfin, le greffier, jugeant sans doute ce mot trop long à écrire, l’abrégea. Depuis lors, on écrit Jemelle.
Jemelle était dans les temps les plus reculés une importante station néolithique localisée dans des grottes creusées par la Wamme.
Bien plus tard, du temps des romains, ce site a été marqué par la proximité de deux importantes voies romaines (Reims/Cologne et Trèves-Bavai). Ce fait expliquerait, outre la richesse du sol et sa position stratégique, l’implantation de la villa gallo-romaine de Malagne, vue par certains comme résidence impériale au moment où Trèves est la capitale de l’Empire.
Jemelle a connu une forte expansion, certes de par l’exploitation des carrières de pierre et de leurs dérivés, mais surtout de par l’implantation d’une gare et d’ateliers sur la ligne Namur-Arlon dans la seconde moitié du 19è siècle.
Lorsque Jemelle dépendait de la cure de On, soit avant 1859, il existait seulement une petite chapelle recouverte d’un toit de chaume. C’est en 1859 que Jemelle est érigé en paroisse et on commence alors la construction de l’église Sainte-Marguerite. Les travaux débutèrent en l’an 1865. Le temps et les guerres n’ont pas épargné cet édifice. A la suite du second conflit mondial, elle sera inaccessible au public pendant dix ans (de 1944-1954), ensuite agrandie en raison de l’augmentation de la population puis restaurée en 1984-85. Sainte Marguerite, la patronne de cette paroisse, est surtout invoquée par les futures mamans.
Source : rochefort.be
En 1871, la famille Everard de Harzir fait construire un château sur le domaine.
Suite à un vœu exaucé, une chapelle est érigée sur le domaine en 1875.
Les habitants du village y partent en procession.
C’est en 1955 qu’il devient une école technique.
La chapelle a été récemment rénovée par les élèves.
Une table de pique-nique le long du Ravel de la ligne 150B, entre Jemelle et Rochefort.