Ce hameau composé surtout de fermes et fermettes en grès ou en briques, dont plusieurs à colombages, se situe sur le versant nord-ouest du Roannay, en rive droite, à environ 1 km au-dessus de la rivière à une altitude moyenne de 330 m.
Cet ancien sanatorium en briques, pierres et béton est inspiré par des ouvrages de la vallée du Rhin. Il a été construit en 1903, à l’initiative du directeur du laboratoire bactériologique de la province de Liège Ernest Malvoz.
Six médecins avaient été dépêchés lors de l’élaboration des plans de l’architecte E. Remouchamps
Une galerie avait été aménagée afin que les curistes y prennent l’air deux fois par jour, été comme hiver.
Pour enrayer la tuberculose, on prône l’altitudothérapie. Les premiers sanatoriums apparaissent en Suisse vers 1875, il faut attendre le début du 20è pour que se créent des institutions de ce type chez nous.
La Province de Liège décide de créer un sanatorium pour tuberculeux. Borgoumont est choisipour la pureté de son air.
Le sanatorium est achevé.
La Province de Liège décide de construire un Centre de réadaptation au travail, destiné à préparer le malade à sa réinsertion.
Un nouveau bâtiment est construit pour héberger les malades en cours de rééducation.
Le centre est rebaptisé Centre Princesse Astrid de La Gleize. De grands travaux de réfections sont réalisés dans la foulée.
Le bâtiment sert de centre Fedasil pour les demandeurs d’asile.
Le bâtiment très dégradé est laissé à l’abandon.
Haut lieu de la résistance pendant la seconde guerre mondiale, le site a servi de point de réception de parachutages d’armes par les maquisards de l’armée secrète.