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Mont-le-Soie
Vielsalm
CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Ce hameau s’apparente à une clairière isolée située en plein milieu d’un vaste massif forestier aux confins orientaux de la commune de Vielsalm. Il est principalement occupé par le Centre européen du Cheval.
Depuis la vallée où coule le Ruisseau de Petit-Thier, un affluent de la Salm, il est atteint depuis une côte bien connue des cyclistes : la Côte de Mont-le-Soie.
Au-dessus de cette côte, on atteint une altitude de 555 m.
Il est située le long d’une ancienne voie romaine.
Cet endroit était déjà habité à la fin du 16è siècle. On parle déjà d’un certain Gillet des Soyes en 1607 et de Jean des Soyes en 1621.
Malgré son orthographe communément admise, avec la partie "Mont" écrite en tant que sommet d’une colline ; son appellation originelle, que l’on retrouve encore sur certaines cartes topographiques plus anciennes, était "Mon".
On retrouve d’ailleurs cette particule ’Mon" dans d’autres toponymes dont certains très proches : Mon Legros par exemple.
A l’origine, il s’agit de la particule wallonne "amon" signifiant "chez". Amon le Soie faisait donc vraisemblablement référence à un patronyme.
Cette ancienne borne-frontière a été fracturée en 3 morceaux lors d’un abattage de sapin. Elle se situe à 530 m de la précédente. Elle est située dans une sapinière appartenant à la commune de Vielsalm plantée en 1943.
Une borne bien conservée à l’entrée de la sapinière, légèrement décalée par rapport à l’ancienne frontière Prusse-Belgique.
À droite de ce carrefour, à environ 80 mètres, se situe la borne n° 101. Cette borne ne situe pas exactement l’ancienne frontière Belgique - Prusse, mais se situe à 20 m de là, sur le territoire de la commune de Recht. La carte cadastrale de la commune de Recht fait foi de cet emplacement particulier. La borne se trouve à l’intérieur d’une sapinière. Elle est très bien conservée. À 20 m, au sud-ouest de la borne se trouve un fossé, délimitant exactement les communes de Recht et de Petit-Thier. Dans ce fossé se trouvait également une borne à croix potencée et renversée.
Cette croix en bois, peinte en jaune, a été érigée en souvenir de la mort d’un soldat français l’année de sa mort, en 1812. Elle est entretenue et renouvelée par la propriétaire de la parcelle boisée de sapins.
Sa mort fait suite à la guerre des Paysans.
Ces derniers étaient exaspérés par l’enrôlement de jeunes gens pour le front russe, souvent mortel, par l’armée française qui occupait le territoire à cette époque.
Les jeunes refusant l’enrôlement forcé se cachèrent alors dans les forêts voisines ou dans des maisons éloignées du village afin d’échapper au service militaire.
Durant cette année 1812, un escadron français de deux cavaliers fut envoyé en mission à Logbiermé. Ils tombèrent dans une embuscade menée par des réfractaires. L’un des deux fut tué et l’autre courra chercher du renfort mais entretemps, le cheval du soldat tué avait été enlevé.
Cette table de pique-nique est située dans un recoin paisible du bois, près d’une ancienne borne-frontière qui séparait autrefois la Belgique et la Prusse.
Les vallées parallèles de la Salm et de la Lienne jusqu’à leur confluence avec l’Amblève, jalonnées dans leurs vallées et sur leurs hauteurs de dizaines de villages ardennais typiques : Saint-Jacques, Rahier, Wanne, Arbrefontaine, Trou de Bra...
Au cœur touristique de la vallée de l’Amblève, on y découvre ses pôles d’attraction depuis Bellevaux en passant par Stavelot, Trois-Ponts, Coo et Stoumont jusqu’aux Fonds de Quarreux. Elle accueille également de superbes confluents sur ce parcours.