Cette balade démarre d’un petit patelin allemand situé juste derrière la frontière belge.
Pour maintenir une distance raisonnable pour une balade familiale (un peu plus de 8 km), le petit problème qui se pose dans cette région à l’écart des grands axes, du fait de la grandeur du massif forestier (L’Hertogenwald Oriental), c’est de pouvoir garer sa voiture au plus proche de l’objet de cette visite : le hameau abandonné de Reinartzhof. Et le dernier lieu accessible pour se garer au plus proche, c’est Schwerzfeld.
Pour ceux qui viennent d’Eupen, ce n’est pas si compliqué, malgré qu’il reste une trentaine de kilomètres à parcourir en auto : il suffit de se diriger vers Montjoie. Mais au lieu de descendre dans la belle petite ville allemande, il faut bifurquer à gauche après une grande épingle de la L214, environ 2 km après avoir traversé le village de Mützenich. Après quelques zigzags, l’itinéraire devient plus rectiligne et traverse les villages de Imgenbroich, Konzen. Puis on repasse en Belgique dans une zone très boisée. 3 km plus loin, c’est à nouveau la frontière allemande ; on arrive au Fringhaus. Là, on se dirige à gauche vers Roetgen et il reste un peu plus de 5 km pour atteindre enfin ce fameux point de départ. Avant de traverser le cœur de Roetgen, on prend la Schwerzfelder Straße à gauche peu après l’ancien passage à niveau pour atteindre ce petit coin blotti entre Belgique et Allemagne.
Dans un cadre d’une forêt très profonde, l’Hertogenwald Orientale, le but de cette balade est de découvrir ce hameau datant vraisemblablement du 12è siècle, dont le refuge pour les nombreux pèlerins médiévaux, était tenu par un ermite : un lieu chargé d’histoire !
Un abri avec deux tables de pique-nique le long de la Rur, en rive gauche.
Le Lac d’Eupen, grande réserve d’eau potable de la région verviétoise est formé par le grand barrage de retenue situé au Langesthal à l’est d’Eupen.
Outre la Vesdre, les affluents qui l’alimentent proviennent de la très grande Hertogenwald dans sa partie orientale, qui s’étend jusqu’à la frontière allemande. Ce massif boisé s’étend d’ailleurs vers le nord-est bien au-delà de la frontière sous l’appelation Hurtgenwald, pratiquement jusqu’à Düren, entre Aix-la-Chapelle et Cologne.
Ces affluents sont le Mückensiefen, qui prend sa source à la frontière à Petersgenfeld et la Getz, non loin de Mützenich dans la fagne du Nahtsief.
Mais il ne faut pas oublier la Helle. C’est via un tunnel qu’une partie des eaux de cette rivière fagnarde est récupérée pour alimenter le lac.
Nous, nous nous contenterons d’aller visiter leur embouchure dans le lac, au cours d’un itinéraire très boisé, qui comporte de belles vues sur le plan d’eau (n’oubliez pas votre appareil photo !) et qui compte une douzaine de kilomètres sans dénivellation particulière, si ce n’est l’un ou l’autre croupet.
5 parcours d’accrobranche de difficulté croissante jusqu’à 95 kg max. Prévoir des vêtements souples, des chaussures plates et fermées, un élastique pour les cheveux longs, des gants. Pas de pull à capuche.
Ce pique-nique est situé en plein coeur du Val de Warche, près de sa confluence avec le Ruisseau du Bayehon.
Cette table de pique-nique est située sur le chemin qui relie Mospert (et sa maison forestière) à la Vennkreuz, au sud de Raeren.
Engoncée dans de profonds bois ombragés de feuillus et de conifères, cette vallée procure décidément une atmosphère très particulière.
Située entre Solwaster et les Croupets du Moulin, cette balade vous invite à en découvrir une toute petite portion, mais ô combien sauvage et pittoresque, autour du Bois Roslin.
Une draisne (cuistax sur rails) vous emmène sur l’ancienne voie ferrée (la Vennbahn) qui reliait autrefois Sourbrodt à Raeren à travers des paysages exceptionnels.
Cette tour observatoire haute de 24 m s’élève au point culminant de la Belgique (694 m). Elle comporte un musée appartenant à l’Université de Liège depuis 1948 ainsi qu’un restaurant.
Une table de pique-nique à la sortie ouest du hameau, près d’un étang arboré.
Ce gué situé au fin fond du hameau de Royompré est vraiment très attirant. Avec sa large assise en dur, il permet aux enfants de traverser la Hoëgne a vélo en projetant de magnifiques jets d’eau !
De plus, c’est le point de départ de nombreuses balades vers les grands bois environnants et notamment vers le Plateau des Hautes Fagnes.
C’est justement l’une d’entre elles que nous vous proposons ici.
La Forêt Domaniale de Gospinal se prolonge vers l’est presque jusqu’aux tourbières du Haut Plateau et de la Grande Fange, près de la Baraque Michel.
Mais nous n’irons pas jusque là, loin s’en faut ! Nous bifurquerons bien avant vers le Ruisseau de Dison et remonterons jusqu’à Charneux, un charmant et paisible village en cul-de-sac aux confins sud de Jalhay.
Ensuite, il n’y a plus qu’à se laisser redescendre dans la vallée de la Hoëgne par le Bois du Moulin pour atteindre le point de départ au cours d’une belle boucle d’environ 6 km.
Une vaste plaine de jeux avec 3 toboggans et un terrain de mini foot et de basket.
Le Ruisseau du Bayehon est formé par l’eau de source en provenance des Hautes Fagnes et en particulier de la Fagne du Neûr Lowé, proche du Signal de Botrange.
En coulant en direction de la Warche, elle va accélérer comme un torrent dans une gorge plus étroite, entre des phyllades gris-bleu pour aboutir après une chute de 9 mètres dans une vasque circulaire assez profonde, par flots bruyants.
C’est cette curiosité remarquable, puisqu’il s’agit de la plus haute cascade de Belgique après Coo, que nous vous proposons de visiter à partir du village fagnard de Longfaye, au cours d’un itinéraire facile qui suit majoritairement le ruisseau.
Après cette cascade, l’itinéraire poursuit son cours le long du ruisseau puis revient au point de départ à travers prés par le Chemin de la Bicoque.
On ne pouvait évidemment manquer la visite de cet éminent classique des Hautes Fagnes. Ce n’est pas qu’il soit spectaculaire en soi, c’est surtout la belle et triste histoire que lui est liée qui fait toute sa valeur.
Pour le faire en famille de manière décontractée, ce circuit est à la fois facile et pas trop long, tout en goûtant à l’essentiel : traverser la tourbière d’Herbôfaye attenante à la Grande Fange puis revenir à la Baraque par la Fagne de la Poleûr.
" Un biotope unique au monde ! "
Avant, la première partie se faisait sur caillebotis. Bien qu’un peu moins typique, ils ont été remplacés par un stabilisé qui nécessite moins d’entretien et où il est plus facile de se croiser car le coin est assez prisé.
N’oubliez pas votre appareil photo car en plein cœur du Haut Plateau, les paysages sont vraiment exceptionnels et atypiques et les amoureux de la nature en auront pour leurs yeux !
La Statte est un ruisseau fagnard qui prend sa source du côté du Haut Plateau, dans la Haie Henquinet, une tourbière contiguë à la Grande Fange, dans la zone de la Baraque Michel.
Mis à part le Grand Pierrier de la Statte qui fait l’objet d’une autre balade, son cours devient vraiment pittoresque à partir de son croisement avec la route forestière des Biolètes Fagnes, qui relie le sud de Solwaster au Gayetai.
Ce croisement est situé tout près du lieu-dit Vieux Marchés.
A partir de cet endroit, un sentier longe le ruisseau, passant d’une rive à l’autre par des passerelles en bois, qui donnent tout le charme à l’itinéraire.
Pour l’atteindre à partir de l’endroit accessible en voiture le plus proche et pour garder une distance globale raisonnable, il s’agit de la lisière du bois En Hoûssé, théâtre du Dolmen de Solwaster, au sud du village.
Il faut alors parcourir un peu plus de 2 km sur un terrain asphalté en léger faux plat, mais paisible, facile et à l’abri de la circulation.
" Ben ils sont où ces nutons ?? "
Puis arrive la récompense de cette belle descente de la Statte, certes sur un sentier un peu plus chaotique (roches, souches...), avec la rencontre de la Cascade des Nûtons et un kilomètre en aval, le Rocher de Bilisse.
L’itinéraire quitte alors le cours de la Statte pour rejoindre le point de départ par le bois En Hoûssé, évoqué plus haut.
Ce musée est consacré à la fagne et à la forêt. On y présente la flore et la faune locales. Les Hautes Fagnes font également l’objet d’un exposé d’ordre géologique (formation, évolution...).
Une table de pique-nique en sous-bois le long du Ravel de l’ancienne ligne 44A.
Cette piste située à une altitude de 505 m a une longueur de 400 à 1000 m. Sa déclivité varie entre 18 et 45% et de 10 à 15%.
Cette table de pique-nique est située juste en bordure du Ravel de la ligne 48 à une centaine de mètres du rond-point.
Une table de pique-nique près du pavillon de chasse.
Cette tour panoramique a une hauteur de 77,60 m.
Sa surface vitrée comporte pas moins de 624 m².
L’ascenseur qui mène au belvédère est gratuit.
Une table de pique-nique dans les bois du sud-ouest du village de Xhoffraix.
Une table de pique-nique située en sous-bois près du parking de la Croix Noire, sur la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy.
Musée installé dans le château fort (14è).
On y trouve des collections uniques retraçant l'histoire de la poterie locale, depuis ses origines (15è) jusque 1860 (déclin).
Une table de pique-nique située en retrait sur les hauteurs sud du cours de la Poleûr.
Ces deux tables de pique-nique sont situées à un point de départ névralgique vers les Hautes Fagnes, Belleheid ou la Vêcquée, en bordure d’un crochet de la Hoëgne.
Cette table de pique-nique est située au croisement du chemin de Ternell à Kalterherberg avec celui en provenance de la Brackvenn près de la frontière allemande et Mützenich.
Cette table située au calme, un peu plus haut que le cours du ruisseau, est accessible par le chemin reliant la Route de Jalhay à l’Ermitage.
A cet endroit confluent 2 ruisseaux dans la Helle : le Ruisseau du Petit Bonheur venant du sud-ouest et le Spohrbach en provenance du nord-est.
Une aire de pique-nique située près du pavillon forestier de Seveneiken. Ce dernier date de la fin du 18è siècle.
En plein cœur de l’Hertogenwald, entre la Vallée de la Vesdre et les Hautes Fagnes se trouve un arboretum aménagé en sentier didactique et ludique d’une longueur de 865 m.
Créé en 1901 en tant que plantation expérimentale, il a été remis plus récemment au goût du jour. Des sculptures insolites créées par des artistes locaux égayent le parcours.
Un petit parking permet de se garer juste en face, de l’autre côté de la route forestière (en principe sans trafic).
Petite remarque cependant : une flèche en bois indique du côté du parking "SENTIER DU DRAGON", côté opposé à l’arboretum. Elle mène vers un sentier qui longe la route forestière en direction de la Croix Grisard. Il ne s’agit donc pas d’une flèche qui indique le parcours de l’arboretum !
Il s’agit en fait d’une autre promenade didactique appelée "La Montagne du Dragon", qui elle, fait près de 15 km !
Traversez tout simplement la route et le parcours commence au premier panneau didactique, sur caillebotis.
Dans une ambiance de plus en plus feutrée, vous découvrirez en plus des sculptures, des arbres monumentaux qui poussent ici depuis plus d’un siècle !
Pour suivre le parcours, repérez les rondins fichés sur des poteaux ! Mais le GPX ici présent pourrait vous être utile car à moments, dans la végétation touffue et parmi les croisements de sentiers, cela peut s’apparenter quelque peu à un labyrinthe !
N’hésitez pas à prévoir un pique-nique voire même un barbecue, il y a tout ce qu’il faut sur place comme dispositifs !
Cette table de pique-nique très originale, au calme dans le sous-bois, a été sculptée dans des souches d’arbre.
Ce centre a pour vocation de vous faire découvrir les richesses naturelles du milieu fagnard à travers une multitude d’activités basées sur certains thèmes comme l’eau, la flore et la faune.
Les petites ruelles proches de la cathédrale de Malmedy sont très pittoresques et invitent, pour ceux qui ont le courage de grimper sur le calvaire, d’admirer la ville d’en haut.
En poursuivant sur la colline de Livremont, le chemin arrive à Chôdes, un village situé sur les hauteurs méridionales de la Warche.
Il suffit alors de se laisser descendre jusqu’à la Warchenne vers Winbomont et l’Avenue Monbijou, pour reprendre le Ravel, bien plat, qui nous ramène au point de départ.
Cette table de pique-nique est située juste le long du nord du Lac d’Eupen.
Une table de pique-nique sur les hauteurs de la rive droite du Perlenau, près du rocher de l’Engelsley.
Voici un point de départ idéal et facilement accessible avec un grand parking, à l’emplacement de l’ancienne gare de Francorchamps, située sur la ligne 44, devenue à présent le Ravel reliant Spa à Stavelot.
Nous allons justement emprunter ce dernier en direction de Spa, afin d’aller à la rencontre d’un petit village proche de celui du célèbre circuit : Ster-Francorchamps.
Nous rajoutons toujours "Francorchamps" car il existe un autre Ster de surcroît sur la même commune, sur les hauteurs de Coo et de Stavelot.
Après avoir traversé le village, l’itinéraire revient vers le point de départ en venant flirter avec la Route du Circuit qui contourne ce dernier.
Sans l’emprunter, une petite route à travers bois nous ramène à notre point de départ.
En s’enfonçant par la route (sans issue pour les autos) de Devant Chêneu depuis Hockai (accessible par la Route de Cokaifagne), le profane ne s’imagine pas arriver dans un recoin aussi enchanteur de ce village pré-fagnard.
C’est l’endroit où la Hoëgne prend subitement le cap nord, après avoir traversé les zones fagnardes des Mousseux dans une orientation plutôt sud-ouest.
On y découvre un endroit souvent effervescent et très prisé ; les amateurs de beaux coins ne s’y trompent pas : la belle passerelle en bois assemblés à côté du gué où jouent tous les enfants dans la Hoëgne rouge de joie. Des tables de pique-nique mais aussi un beau portail en bois qui annonce la couleur : la Promenade de la Hoëgne.
On n’a pas pu s’empêcher d’en faire le point de démarrage de cette balade tant l’invitation y est tentante.
Mais au lieu de poursuivre la Hoëgne jusqu’au Gué de Belleheid qui fait l’objet d’une autre balade, nous remonterons vers le Belvédère de la Hoëgne pour atteindre Cossonfays, qui hume déjà l’air des vastes étendues fagnardes de la Baraque Michel.
Immanquable elle aussi, elle aboutit sur la Vêcquée qui nous ramène au point de départ, un peu plus d’un kilomètre après l’avoir rejointe.
Ainsi, en à peine 5 km, on a un déjà un bel aperçu des atouts du coin : la passerelle, la Hoëgne, le belvédère et la Vêcquée.
Un barbecue couvert, bien équipé disponible sur réservation.
Le Gué de Belleheid, c’est un lieu de ralliement très populaire en pleine nature, le long de la Hoëgne.
Outre l’improbable parking accessible en traversant carrément la Hoëgne en voiture et les nombreux itinéraires de balades qui y débutent, c’est aussi l’accueillant chalet où l’on peut se ravitailler en toute décontraction qui vient ajouter au charme souvent effervescent de l’endroit.
" Viens jouer dans l’eau ! "
C’est donc depuis ce lieu très prisé que nous vous proposons une balade autour de la belle et rocailleuse rivière, en provenance directe des Hautes Fagnes.
Comme il existe déjà une balade qui lui est consacrée et qu’il est parfois fastidieux de la suivre au plus près par le sentier un brin scabreux, à cause qu’il est jalonné de souches et de pierres, celle-ci tournera un peu plus autour du pot en y revenant puis en s’en éloignant quelquefois au cours de l’itinéraire. Histoire de découvrir un peu les alentours...
Cette balade se déroule autour de différents affluents de la Hoëgne, dans un environnement essentiellement boisé. On rejoint cette dernière aux alentours de Royompré, près du camping.
On la quitte au Trou Colas où l’on remonte vers Surister via le Ruisseau d’Hélévy. Une fois qu’on quitte sa vallée, il faut grimper un bon croupet au-dessus duquel une petite zone de loisir permet de se reposer avant de rejoindre notre village de départ.
Une table de pique-nique située près du pont sur le Steinbach (au nord de Reinartzhof, entre ce dernier et Schwerzfeld), sous-affluent de la Vesdre, via l’Eschbach. Il prend sa source dans l’Imgenbroicher Venn.
Entre Allemagne et Belgique, ce petit tour recèle quelques curiosités agréables, nichées aux alentours de la vallée de la Rur.
Cette formation rocheuse faite de conglomérats de poudingue, qui se dresse comme une grosse arête haute d’une vingtaine de mètres et longue de 80 m, le Richelsley, est assez particulière, notamment par la présence d’une grande croix en métal : la Kreuz im Venn.
Ensuite, on se dirige vers une enclave allemande due à la Vennbahn. En effet, l’ancien tracé ferroviaire étant toujours sous souveraineté belge, cette situation administrative a créé 5 enclaves allemandes à l’ouest de la frontière belgo-allemande.
Dans ce cas-ci, il s’agit de celle de Ruitzhof, hameau avec lequel on vient flirter, avant de redescendre dans la vallée de la Rur.
Là, on y rencontre cette fameuse Vennbahn, reconvertie en Ravel, que l’on peut suivre sur un bon kilomètre jusqu’au point de départ.
Ce musée est situé dans un bâtiment datant du 19è siècle. Il concerne la vie populaire et le folklore.
On y trouve aussi une collection des masques du Cwarmé, des documents d’archives et des photographies.
Visitons ce rocher de 8m³ à l’authenticité controversée : certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.