Cette balade démarre d’un petit patelin allemand situé juste derrière la frontière belge.
Pour maintenir une distance raisonnable pour une balade familiale (un peu plus de 8 km), le petit problème qui se pose dans cette région à l’écart des grands axes, du fait de la grandeur du massif forestier (L’Hertogenwald Oriental), c’est de pouvoir garer sa voiture au plus proche de l’objet de cette visite : le hameau abandonné de Reinartzhof. Et le dernier lieu accessible pour se garer au plus proche, c’est Schwerzfeld.
Pour ceux qui viennent d’Eupen, ce n’est pas si compliqué, malgré qu’il reste une trentaine de kilomètres à parcourir en auto : il suffit de se diriger vers Montjoie. Mais au lieu de descendre dans la belle petite ville allemande, il faut bifurquer à gauche après une grande épingle de la L214, environ 2 km après avoir traversé le village de Mützenich. Après quelques zigzags, l’itinéraire devient plus rectiligne et traverse les villages de Imgenbroich, Konzen. Puis on repasse en Belgique dans une zone très boisée. 3 km plus loin, c’est à nouveau la frontière allemande ; on arrive au Fringhaus. Là, on se dirige à gauche vers Roetgen et il reste un peu plus de 5 km pour atteindre enfin ce fameux point de départ. Avant de traverser le cœur de Roetgen, on prend la Schwerzfelder Straße à gauche peu après l’ancien passage à niveau pour atteindre ce petit coin blotti entre Belgique et Allemagne.
Dans un cadre d’une forêt très profonde, l’Hertogenwald Orientale, le but de cette balade est de découvrir ce hameau datant vraisemblablement du 12è siècle, dont le refuge pour les nombreux pèlerins médiévaux, était tenu par un ermite : un lieu chargé d’histoire !
Une table de pique-nique située en rive gauche le long du Ruisseau de Trô Maret, à une dizaine de mètres de la Croix Schmitz.
Située à l’extrême sud-est du lac, à sa confluence avec le ruisseau La Gileppe, la zone comporte un petit abri.
Une table de pique-nique à l’entrée de la forêt, non loin de la N68 Eupen - Malmedy.
Cette appellation toponymique prend son origine dans la forme prise par les terres bordant le Lac de la Gileppe à cet endroit.
Au bord de cette colline, en 1944, un Lancaster de la Royal Air Force anglaise a été abattu par les allemands. Un monument en hommage aux quatre pilotes tués y a été érigé.
Cette balade vous propose de découvrir ce monument forestier depuis le Barrage, pour ensuite vous ramener à la Route de la Gileppe, et même un peu au-delà, pour terminer la boucle au grand parking de la Tour et du Barrage.
Cette plaine de jeux de 800 m² est couverte et chauffée.
Réductions pour enfants d’une même famille et forfaits anniversaire.
Une table de pique-nique près du pavillon de chasse.
Un tour sans prétention mais bien agréable autour du Bois du Moulin avec quelques dénivelés un brin plus rudes.
Cette balade suit d’abord la Hoëgne jusqu’au Trou Colas. Elle passe ainsi devant l’ancien Moulin Gohy, caractérisé par son étonnant apport d’eau par dessus la route via un petit aqueduc. Le hameau qui s’ensuit est tout aussi étonnant : des petites maisons en bois ou des caravanes recarrossées en maisons qui créent un ensemble assez bohême et très singulier.
Ensuite, au Trou Colas, on remonte le Ruisseau d’Hélévy à travers les deux parties du Chaumont. Arrivé dans les plaines de Foxhalle, Surister n’est plus très loin mais il faut gravir un croupet assez costaud pour atteindre le village.
C’est ensuite la traversée de la Heid des Fourmis pour rejoindre Charneux. Il faut pour cela descendre dans la vallée du Ruisseau du Botné, cet affluent de la Hoëgne que l’on a rencontré AU-DESSUS de nous au Moulin Gohy, juste avant sa confluence.
Une fois remonté depuis ce ruisseau jusqu’à Charneux, il ne reste plus qu’à se laisser descendre par la vallée du Ruisseau de Charneux, lui aussi un petit affluent de la Hoëgne assez court, pour rejoindre Royompré en contrebas.
A cet endroit confluent 2 ruisseaux dans la Helle : le Ruisseau du Petit Bonheur venant du sud-ouest et le Spohrbach en provenance du nord-est.
Le Ruisseau du Bayehon est formé par l’eau de source en provenance des Hautes Fagnes et en particulier de la Fagne du Neûr Lowé, proche du Signal de Botrange.
En coulant en direction de la Warche, elle va accélérer comme un torrent dans une gorge plus étroite, entre des phyllades gris-bleu pour aboutir après une chute de 9 mètres dans une vasque circulaire assez profonde, par flots bruyants.
C’est cette curiosité remarquable, puisqu’il s’agit de la plus haute cascade de Belgique après Coo, que nous vous proposons de visiter à partir du village fagnard de Longfaye, au cours d’un itinéraire facile qui suit majoritairement le ruisseau.
Après cette cascade, l’itinéraire poursuit son cours le long du ruisseau puis revient au point de départ à travers prés par le Chemin de la Bicoque.
2 tables de pique-nique située juste à la frontière belgo-allemande, au fond du parking du Grenzweg, aux abords de la Brackvenn.
Si vous vous êtes (ou étiez) promené dans les années 1980 ou auparavant à partir de cet endroit, vous avez (ou auriez) garé votre voiture auprès d’un grand chêne majestueux de plus de 3 siècles !
Ce point de départ d’une balade romantique en forêt est toujours bien présent et promet toujours une très belle promenade dans la feuillue et lumineuse Hertogenwald mais ce sera à partir d’un arbre jeunot que celle-ci se déroulera. Le nouveau venu date à peine de 1993 et il faudra attendre si tout va bien quelques décennies avant qu’il se déploie d’une manière aussi spectaculaire que son prédécesseur !
Cette balade se déroule donc sur de beaux chemins forestiers pour la plupart en dur donc elle s’adresse davantage aux promeneurs ou aux familles qui recherchent le calme et la tranquillité plutôt qu’aux grands aventuriers des chemins scabreux.
L’idée est de venir flirter avec la Croix Noire, un lieu-dit situé au sud d’Eupen près de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy. D’abord par le Chemin de Henseberg, ensuite l’Allée des Quatre Chênes.
Puis le retour se déroule tout simplement par la route forestière du Trou du Loup, où l’on croise plein de ruisseaux affluents de la Vesdre dont l’Escherbach. Certaines trouées dans la couverture forestière font déjà sérieusement penser aux fagnes, relativement proches.
Cette petite aire de pique-nique se situe au niveau du pont sur la Statte. Il est accessible depuis la Route de la Statte et il est possible de s’y garer avec la voiture.
Une plage de sable et une grande zone de baignade surveillée le long du Lac de Bütgenbach avec pataugeoire, îlots de détente, beach volley et trampoline. Ouvert tous les jours par beau temps en juillet et août de 10:00 à 19:00.
Le choix de ce sens depuis Eupen vers les Hautes Fagnes est volontairement plus sportif et plus ressourçant, grâce à la sensation de quitter la civilisation et l’effervescence, pour se diriger vers le calme et la brousse, ô combien sauvage et naturelle du côté du Haut Plateau fagnard, quoique fréquenté par de nombreux férus.
Vous pouvez tout aussi bien le réaliser dans l’autre sens et profiter de la pente assez douce et progressive creusée gentiment par la Helle sur des millions d’années, pour se jeter dans la Vesdre une vingtaine de kilomètres en aval.
La longueur de cette balade magnifique est donc à prendre en compte pour la réaliser car il est impossible de venir vous rechercher à mi-chemin, étant donné qu’aucune route accessible aux voitures ne vient la couper de près ou de loin durant son parcours.
Pour celui qui désire découvrir le cœur de la Réserve Naturelle Domaniale des Hautes Fagnes sans s’embarquer dans un périple trop aventureux ou trop long, voici un grand classique qui en met plein les yeux, au sein d’un paysage unique au monde !
Un petit bémol pour ceux qui ont des toutous. Ils sont interdits dans cette zone, même tenus en laisse. Les pauvres n’apprécieraient de toute façon pas les caillebotis, car ils pourraient facilement y mettre la patte et se blesser.
Pour ne pas faire un simple aller-retour de la Baraque Michel au Noir Flohay, cette pinède désolée au milieu des tourbières, la balade décrit comme elle peut de petites boucles internes car les accès sont, en raison de la nécessité de préserver cette nature exceptionnelle, un peu limités. De cette manière, elle donne un bon aperçu de ce tableau idyllique local, sans s’enfoncer vers la suite du cours de la Helle, qui file vers Eupen près de 20 km en contrebas ou vers Monschau, qui se trouve à l’opposé oriental de la réserve.
Pour qui aime se promener sur caillebotis, c’est la portion fagnarde la plus riche en ces sentiers de bois qui surplombent les nombreuses tourbières, ruisseaux et autres pingos.
Ce circuit pour sports moteurs d’une longueur de 6,968 km est souvent considéré comme le plus beau circuit du monde.
Une table de pique-nique en plein bois, dans les profondeurs du Val de Warche.
Cette balade profite de la ligne de bus Eupen - Baraque-Michel pour proposer un itinéraire en ligne droite et en descente quasi continue.
Partant de Drossart, à la N68, elle part rejoindre la Soor près de sa source -et c’est bien là la seule côte de la balade- dans la magnifique Fagne des Deux-Séries pour ensuite suivre son cours jusqu’à la Helle et ainsi rejoindre Eupen.
Voici 20 km qui en donnent vraiment pour son effort ! Depuis cette très pittoresque ville allemande, aux nombreuses maisons à colombages si typiques et pleine d’effervescence, cette rando vous amène sur le Haut Plateau fagnard par la vallée de la Rour.
Elle la quitte à hauteur de la frontière belgo-allemande pour pénétrer dans les bois fagnards et notamment le Richelslei, où se situe un étonnant rocher au sommet duquel trône une grande croix blanche : Kreuz im Venn (Croix en Fagne).
Ensuite, on part à la rencontre de la Helle que l’on rejoint en même temps que son affluent le Miesbach, dans le Herzogenhügel, un territoire forestier proche des tourbières de la grande réserve domaniale.
Nous atteignons ces dernières via le Petit Bonheur (ou Petit Bongard) où nous les traversons via la Fagne des Deux Séries et le Noir Flohay durant pas moins de 6 km, pour rejoindre l’ancien fanal qui a sauvé bien des randonneurs imprudents : la Baraque Michel !
Ces bois fagnards sont un peu les prémices des tourbières du Haut Plateau. La profonde forêt qui recouvre les terrains situés au sud-est de Solwaster commence à faire place à de larges trouées tourbeuses et sphaigneuses, comme à Wihonfagne, non loin de la Vêcquée.
Durant les deux premiers kilomètres, l’itinéraire se déroule sur une longue route forestière asphaltée en léger méplat qui relie les Arsins, au sud de Solwaster avec la Haie Henquinet et les sources de la Statte. On y croise déjà quelques petites tourbières au noms bien connus des fagnards : l’Ourîre Fagne, Moréfagne et Haléfagne.
Mais plutôt que de continuer vers les grandes tourbières de la Baraque Michel, on fait un crochet par ce fameux pierrier qui est un vaste amas de quartzite, de grès et de silex parsemant le sol sur une cinquantaine de mètres.
On suit ensuite par un sentier le cours supérieur de la Statte puis on le quitte au niveau du lieu-dit Noû Gotte pour rejoindre un chemin parallèle à la Vêcquée. Il s’agit d’une très ancienne voie qui reliait autrefois Sart à Xhoffraix. C’est là qu’on longe Wihonfagne, qui se développe tout de même sur une trentaine d’hectares.
Ce chemin nous ramène jusqu’au point de départ en passant devant une croix bien connue elle aussi des fagnards : la Croix du Tapeux.
En plein cœur de l’Hertogenwald, entre la Vallée de la Vesdre et les Hautes Fagnes se trouve un arboretum aménagé en sentier didactique et ludique d’une longueur de 865 m.
Créé en 1901 en tant que plantation expérimentale, il a été remis plus récemment au goût du jour. Des sculptures insolites créées par des artistes locaux égayent le parcours.
Un petit parking permet de se garer juste en face, de l’autre côté de la route forestière (en principe sans trafic).
Petite remarque cependant : une flèche en bois indique du côté du parking "SENTIER DU DRAGON", côté opposé à l’arboretum. Elle mène vers un sentier qui longe la route forestière en direction de la Croix Grisard. Il ne s’agit donc pas d’une flèche qui indique le parcours de l’arboretum !
Il s’agit en fait d’une autre promenade didactique appelée "La Montagne du Dragon", qui elle, fait près de 15 km !
Traversez tout simplement la route et le parcours commence au premier panneau didactique, sur caillebotis.
Dans une ambiance de plus en plus feutrée, vous découvrirez en plus des sculptures, des arbres monumentaux qui poussent ici depuis plus d’un siècle !
Pour suivre le parcours, repérez les rondins fichés sur des poteaux ! Mais le GPX ici présent pourrait vous être utile car à moments, dans la végétation touffue et parmi les croisements de sentiers, cela peut s’apparenter quelque peu à un labyrinthe !
N’hésitez pas à prévoir un pique-nique voire même un barbecue, il y a tout ce qu’il faut sur place comme dispositifs !
Une vaste plaine de jeux avec de nombreux modules au sein du parc des tanneries en plein cœur de la ville.
Musée installé dans le château fort (14è).
On y trouve des collections uniques retraçant l'histoire de la poterie locale, depuis ses origines (15è) jusque 1860 (déclin).
Oui c’est vrai, le mot gorge est peut-être exagéré, nous en convenons !
Mais depuis le haut plateau fagnard où ils prennent leur source, les ruisseaux tels que le Bayehon ou le Pouhon ont creusé leur sillon de manière assez abrupte, de sorte que lorsque l’on les parcourt, on se sent assez engoncé entre ces versants plus raides qu’à l’accoutumé.
Et c’est ce qui fait tout leur charme ! Car le fond de ces vallées est pour le moins pittoresque avec ces ruisseaux au cours vif, ces ponceaux de bois qui jalonnent leur parcours, ces bois qui recouvrent entièrement leurs versants.
La Warche dans laquelle ils se jettent en aval du Barrage de Robertville a d’aileurs jusqu’à Bévercé un peu la même configuration. Ce qui renforce d’ailleurs le cachet du Château de Reinhardstein, perché sur un éperon rocheux. Mais celui-ci fait l’objet d’une autre balade.
La Warche, on s’y dirige depuis Longfaye au cœur de la vallée du Bayehon, connu pour sa cascade. Cette dernière se trouve en amont de cet itinéraire et fait elle aussi l’objet d’une autre balade. Ici, nous allons plutôt découvrir le Bayehon vers sa confluence avec le Pouhon, dans le Bois "Le Cheneux".
C’est environ 500 m en aval de cette confluence que le cours d’eau atteint la Warche mais nous n’irons pas jusque là. En effet, une fois atteint la confluence Bayehon/Pouhon, l’itinéraire remonte le cours de ce dernier pour rejoindre la Route de Hargister, entre Xhoffraix et Longfaye.
On la traverse alors pour rejoindre le point de départ à Longfaye, par l’ouest du village.
Cette bâtisse à la façade décor néo-classique enduite, classée en 1973, abrite le musée du papier.
Cette balade se déroule exclusivement en Allemagne entre la jolie et pittoresque ville de Montjoie et le Barrage du Paerlenbach.
On y rencontre les formations rocheuses du Teufelsley et de l’Engelsley, que l’on pourrait traduire par le Rocher de l’Ange et le Rocher du Diable.
Les hauteurs de ces rochers offrent un magnifique panorama sur la région très boisée du Perlenbach.
Cette balade est un grand classique très apprécié des amateurs de la région sub-fagnarde.
Il s’agit de découvrir la vallée de la Sawe à partir du parking situé entre Solwaster et Gospinal, au pied de la forêt domaniale.
Elle forme un 8 au centre duquel un pique-nique se place idéalement pour se ravitailler.
Elle permet de découvrir les deux versants de la vallée, parfois au creux de celle-ci, parfois en surplomb.
Voici un point de départ idéal et facilement accessible avec un grand parking, à l’emplacement de l’ancienne gare de Francorchamps, située sur la ligne 44, devenue à présent le Ravel reliant Spa à Stavelot.
Nous allons justement emprunter ce dernier en direction de Spa, afin d’aller à la rencontre d’un petit village proche de celui du célèbre circuit : Ster-Francorchamps.
Nous rajoutons toujours "Francorchamps" car il existe un autre Ster de surcroît sur la même commune, sur les hauteurs de Coo et de Stavelot.
Après avoir traversé le village, l’itinéraire revient vers le point de départ en venant flirter avec la Route du Circuit qui contourne ce dernier.
Sans l’emprunter, une petite route à travers bois nous ramène à notre point de départ.
Une table de pique-nique en sous-bois le long du Ravel de l’ancienne ligne 44A.
Depuis cet agréable lieu de ralliement qu’est la Ferme Libert, où l’on peut manger les célèbres gaufres aux airelles en forme de cœur, cette balade vous invite à découvrir la vallée du Ruisseau du Trô Maret, en provenance directe des Hautes Fagnes, où il prend sa source au niveau de la tourbière du Setai.
On part le rejoindre au niveau de la Spinette pour se laisser descendre tranquillement le long de son cours, bordé de passerelles en bois, pratiquement jusqu’à sa confluence avec la Warche.
On rejoint alors Bévercé puis une côte nous attend pour remonter jusqu’à la Ferme Libert.
Ce pique-nique est situé en plein coeur du Val de Warche, près de sa confluence avec le Ruisseau du Bayehon.
Une table de pique-nique couverte à un carrefour de chemins forestiers.
Cette table de pique-nique très originale, au calme dans le sous-bois, a été sculptée dans des souches d’arbre.
Engoncée dans de profonds bois ombragés de feuillus et de conifères, cette vallée procure décidément une atmosphère très particulière.
Située entre Solwaster et les Croupets du Moulin, cette balade vous invite à en découvrir une toute petite portion, mais ô combien sauvage et pittoresque, autour du Bois Roslin.
Tables de pique-nique et barbecue public en plein bois, le long du Roannay à ses débuts.
Une table de pique-nique en plein cœur de l’Hertogenwald Orientale, près du pavillon forestier de Viehtrift, au sud-est de Schwerzfeld.
Cette table de pique-nique est située le long de la Sawe, tout près de la Pîre al Macrâle.
La Vêcquée était autrefois empruntée par les princes-évêques pour se rendre d’une principauté à une autre. Elle marquait la frontière entre celle de Liège et celle de Stavelot-Malmedy.
Cette route chargée d’histoire est aussi un festival de nature : elle traverse le cœur de la fagne entre la Grande Fange et Herbôfaye pour d’abord atteindre la célèbre Croix des Fiancés.
Attention, par temps humide, la portion qui suit est souvent très boueuse donc mieux vaut avoir des chaussures adéquates.
Elle continue donc vers la Passerelle du Centenaire puis jusqu’à Hockai où cette balade bifurque pour reprendre le cap du point de départ.
La Vêcquée, elle, poursuit sa route vers Malchamps tandis que nous remontons le cours de la Hoëgne puis du Ruisseau d’Herbôfaye, afin de regagner la Baraque Michel.
En s’enfonçant par la route (sans issue pour les autos) de Devant Chêneu depuis Hockai (accessible par la Route de Cokaifagne), le profane ne s’imagine pas arriver dans un recoin aussi enchanteur de ce village pré-fagnard.
C’est l’endroit où la Hoëgne prend subitement le cap nord, après avoir traversé les zones fagnardes des Mousseux dans une orientation plutôt sud-ouest.
On y découvre un endroit souvent effervescent et très prisé ; les amateurs de beaux coins ne s’y trompent pas : la belle passerelle en bois assemblés à côté du gué où jouent tous les enfants dans la Hoëgne rouge de joie. Des tables de pique-nique mais aussi un beau portail en bois qui annonce la couleur : la Promenade de la Hoëgne.
On n’a pas pu s’empêcher d’en faire le point de démarrage de cette balade tant l’invitation y est tentante.
Mais au lieu de poursuivre la Hoëgne jusqu’au Gué de Belleheid qui fait l’objet d’une autre balade, nous remonterons vers le Belvédère de la Hoëgne pour atteindre Cossonfays, qui hume déjà l’air des vastes étendues fagnardes de la Baraque Michel.
Immanquable elle aussi, elle aboutit sur la Vêcquée qui nous ramène au point de départ, un peu plus d’un kilomètre après l’avoir rejointe.
Ainsi, en à peine 5 km, on a un déjà un bel aperçu des atouts du coin : la passerelle, la Hoëgne, le belvédère et la Vêcquée.
Ces deux tables de pique-nique sont situées à un point de départ névralgique vers les Hautes Fagnes, Belleheid ou la Vêcquée, en bordure d’un crochet de la Hoëgne.
Dans le petit parc arboré situé derrière la chapelle Sainte-Brigitte se trouve ce barbecue avec une table de pique-nique.
Voici une seconde balade qui se déroule près de la Ferme Libert, point de ravitaillement bien convivial situé au sud des Hautes Fagnes !
Elle part à la recherche d’étendues tourbeuses qui a fait l’objet jadis de pas mal de recherches d’un professeur de l’Université de Liège : Léon Frédéricq. Au point que certaines curiosités portent son nom : le Chêne Frédéricq, les Rochers Frédéricq. Près de ces derniers, on lui a même érigé un monument.
Après toutes ces découvertes, on redescend à la Route de la Ferme Libert puis on rejoint le parking de sa piste de ski situé à environ 500 m de l’auberge-restaurant.
Pour qui aime admirer ces paysages uniques de tourbières fagnardes, cette balade s’écarte quelque peu du centre névralgique de la Baraque Michel et de Botrange, afin de découvrir la partie fagnarde qui s’étend du côté de la commune de Malmedy.
Ainsi, plusieurs zones tourbeuses jalonnent ce parcours, telles que le Fraineu mais aussi le Lovaiseu, le Setai et un petit bout du Neûr Lowé. On les découvre parfois sur caillebotis, parfois en les longeant sur de très larges coupe-feux (balisés).
Le départ se situe dans un recoin de la route qui relie Hockai à Xhoffraix, au niveau du lieu-dit Nâpire ou Nampire. On est à cet endroit, proche de la source du ruisseau bien connu des fagnards : le Ruisseau du Trô Maret qui file vers la Warche.
On remonte le courant presque jusqu’à sa source mais on quitte son sillon pour découvrir le Fraineu (caillebotis), un peu plus loin le Lovaiseu (près de l’ancienne cabane du Negus) puis le Setai que l’on longe sur plus d’un kilomètre par un large coupe-feu comme annoncé plus haut.
Mais attention ! Au niveau du Lovaiseu, cette zone est particulièrement humide et généralement dénuée de caillebotis. Donc pour celui qui n’a pas de bottes ou de chaussures étanches, les pieds mouillés sont quasi assurés !
On traverse ensuite la grand’route Eupen - Malmedy que l’on suit sur 200 m vers la gauche (prudence, malgré la piste cyclable !) et on se retrouve en pénétrant à droite au sud-ouest du Neûr Lowé. C’est la zone où le Bayehon, ruisseau non moins connu des fagnards prend sa source. On le suit un peu vers l’aval. Là encore, de bonnes chaussures sont bien utiles car le sentier qui longe le Bayehon est particulièrement boueux.
On bifurque à droite avant le fameux Tchâne as tchânes (Chêne des Chênes). Rien ne vous empêche de pousser jusqu’à lui pour aller admirer ce vieil arbre tout noueux puis de revenir sur l’itinéraire. Il n’est vraiment pas très loin.
Le chemin qui revient sur la Fagne Thîrifaye est encore un peu humide mais une fois arrivé au carrefour forestier où se trouve un pique-nique couvert, les chemins en durs se succèdent pour oublier la boue et l’humidité jusqu’à la fin de la balade.
Après quelques crochets, on retrouve la N68 qu’il faut suivre sur une centaine de mètres vers la droite, avant de bifurquer à nouveau à gauche dans le bois. Prudence ! On roule assez vite dans cette ligne droite !
Il reste un bon kilomètre à parcourir à travers bois et Nâpire, pour rejoindre le parking d’où nous avons démarré.
Une table de pique-nique sur les hauteurs de la rive droite du Perlenau, près du rocher de l’Engelsley.