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Drossart
Baelen
CC BY-SA 4.0 mini-ardenne
Ce lieu-dit est également appelé "Raussart", sous une forme plus ancienne de ce toponyme.
Des fouilles ont été entreprises à cet endroit en 1845 et 1872.
Elles ont révélé des vestiges datant de l’époque romaine ainsi que de l’époque médiévale.
La Via Mansuerisca passait à cet endroit et il est vraisemblable qu’il existait à cet époque un refuge (hospitum).
La légende fait même état d’un "Couvent des Moines Rouges", les chevaliers du Temple.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
1845
Des fouilles sont entreprises à cet endroit. Différents vestiges de l’époque romaine et médiévale sont retrouvés. A cet endroit, situé non loin de la Via Mansuerisca, ancienne voie romaine traversant la fagne, se trouvait vraisemblablement un refuge.
1872
D’autres fouilles sont entreprises.
1944
La maison forestière de Drossart (à l’ouest de la route) est détruite.
L’ancien pavillon de chasse ayant été balayé par la tempête de 1990, il a été remplacé par une rotonde.
Il est construit à l’initiative de Natura 2000 qui parmi ses nombreux projets en faveur de la biodiversité, a décidé de mettre la Soor en valeur.
Il est construit par deux opérateurs forestiers du cantonnement de Verviers : Pierre Brandt et Patrick Bourguet.
Cette croix a été érigée en 1951 à la mémoire de 4 prisonniers italiens de la guerre 1914-1918, dont le camp se situait 300 m plus à l’est.
Ils sont décédés à la suite d’accident ou de maladie, occupés au travail par les Allemands dans l’Hertogenwald, ou à la scierie de Perkiets. Ces travaux lourds consistant en abattage et en débardage alimentaient les troupes allemandes en bois.
Ils ont été enterrés à cet endroit jusqu’à la fin de la guerre.
Ce secteur du Hertogenwald est situé à l’est du Fossé d’Eupen, entre la Robinette au nord et le chemin de Porfays au sud.
A priori, ce toponyme provient de l’allemand Dreisch signifiant jachère.
Mais selon la thèse de J. de Walque, il s’agirait de l’abréviation de "Scavedriessche", soit une haie de chasse de l’époque féodale liée au duché de Limbourg.
Il s’agit d’un antique axe de communication très important à l’époque romaine qui reliait Maastricht à Coblence. Son nom authentique serait la Via Transuerisca et non Mansuerisca comme signalée, qui elle serait une voie secondaire.
Elle a été construite par l’occupant romain entre le 1er et le 4è siècle. Subsistant durant l’époque mérovingienne, on relate qu’elle avait une largeur de 6 m.
Des textes datant des 7è et 8è siècles évoquent une liaison entre deux autres voies principales : Bavay - Cologne et Trèves - Cologne.
Préhistoire : avant -3000 (premières écritures)
Antiquité : -3000 à 476 (chute de l'empire romain d'occident)
Moyen-Age : 476 à 1453 (chute de l'empire romain d'orient)
Temps modernes : 1453 à 1789 (Révolution française)
Epoque contemporaine : 1789 à 1945 (Fin de la seconde guerre mondiale)
Histoire récente : 1945 à nos jours
3 è siècle
Une voie existe entre Hestreux et les Wez (des fragments analysés au carbone 14 en attestent).
7 è siècle
Des textes évoquent une voie de liaison entre les anciennes chaussées romaines de Trèves à Cologne et de Bavay à Cologne, passant par Aix-la-Chapelle pour rejoindre Heerlen ou Jupille-sur-Meuse.
670
La voie est mentionnée pour la première fois dans un diplôme du roi franc Childéric II. Elle sert de frontière au domaine de l’Abbaye de Stavelot-Malmedy.
11 è siècle
La route est abandonnée.
1768
Les agents forestiers de l’impératrice Marie-Thérèse repèrent la route ensevelie sous la tourbe.
1932
L’abbé Joseph Bastin entreprend 3 fouilles successives à Brochepierre, aux Wez et aux Biolettes. On peut dès lors déterminer la structure de cette chaussée constituée d’une double assise de bois et de pierres.
Ce pont surplombe le Fossé d’Eupen au niveau de la route forestière de Porfays, partant de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy, au sud de Drossart.
Ce pont de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy enjambe le Noir Ru à l’est de la Fagne Leveau.
Plusieurs thèses s’affrontent concernant l’étymologie du toponyme Waroneux : il pourrait s’agir d’une "Aulnaie de Waron" (qui appartient à) ou du préfixe war signifiant élevé, comme dans Averscheid, Vergade ou Werfa) ou encore la déformation d’un supposé ancien nom de la Gileppe "Warona". Bref, l’origine de ce toponyme reste quelque peu obscur...
Ce pont se situe sur le Noir Ru, au niveau du chemin forestier qui longe la vallée de la Gileppe entre Drossart et le lac. C’est environ 500 m en aval que ce ruisseau est rejoint par la Gileppe, en provenance de Drossart.
Ce majestueux bosquet de hêtres tricentenaires est entouré actuellement de pessières.
En 1965, L’Administration des Eaux et Forêts a planté à la demande des "Amis de la Fagne" un certain nombre de jeunes arbustes pour assurer leur pérennité.
Cette route forestière d’une longueur de 3,1 km part de la N68 dans la zone de Roubrouck, un peu plus au sud de la maison forestière de Hestreux. Elle rejoint le Pazay des Vaches au niveau de Hasebusch, 150 m au sud du pavillon.
La Gileppe qui alimente pour une bonne part le lac de retenue du barrage prend sa source non loin du pont de la Genêtre, sous lequel coule le Fossé d’Eupen. Elle conflue avec le Noir Ru environ 500 m en aval du Pont Noir.
Ce torrent fagnard provient de la Fagne des Deux-Séries, constituée de tourbières dégradées à molinies. En été, elle peut se réduire à un petit filet d’eau mais à un torrent lors des orages
Le réseau hydrographique supérieur a été fort transformé par un réseau de drainage. Le Fossé d’Eupen sert à détourner les eaux du bassin de la Gileppe vers celui de la Helle.
Ce drain a été creusé au 18è siècle pour les industriels eupenois, pour amener l’eau d’une partie du bassin hydrographique de la Gileppe vers la Soor.
Egalement appelé "Gensterbach", qui signifie Ruisseau de la Genêtre, du nom du lieu-dit duquel part ce fossé.
Il existait autrefois une concurrence industrielle entre la Ville d’Eupen et celle de Verviers, chacun cherchant à détourner une partie des eaux du bassin de la Gileppe, dont les eaux de la Soor faisaient également partie.
Une carte exceptionnelle pour découvrir les Hautes Fagnes !
Une zone super vaste (+ de 700 km²) grâce à une impression recto-verso qui s’étend de Raeren au nord à Malmedy au sud et de Sart à l’ouest à Montjoie à l’est ! Le tout à l’échelle 1/25000.