Ce moulin banal, déjà cité au 14è siècle, était alimenté par un petit canal parallèle à la Hoëgne depuis le Bodeux. Il a fonctionné jusqu’en 1961.
Vers 1750, le quartier était composé de 8 maisons.
Le quartier a toujours fait preuve de beaucoup de dynamisme et les habitants l’ont même érigé en "République libre du Moulin" qui possède son propre gouvernement et ses ministres, en mémoire des anciens contestataires du Congrès de Polleur en 1789.
Ils sont à l’origine de plusieurs événements qui s’y déroulent tout au long de l’année, dont la Fête de l’Octave au mois d’août.
Au fil des siècles, il a été la propriété de plusieurs familles : de Becco, Rodkin, le Meunier, de Hamoir, Hubinet dit Cléban, Daschelet, Nivette, de Schiervel, Cloes, Wathelet, Magis et Devaux.
Une petite balade sans prétention mais appréciée des Pollinois.
Démarrant du Moulin de Polleur où une petite place permet de se garer, elle remonte vers Eweréville puis redescend dans le creux de la vallée du Ruisseau d’Hélévy, entre les deux parties du Chaumont.
Ensuite, à la confluence avec la Hoëgne, on suit cette dernière jusqu’au point de départ.
La balade commence au Moulin, quartier situé de l’autre côté de la N640 Verviers - Spa par rapport au village, depuis le carrefour de la pharmacie et de l’hôtel.
Ce village à la lisière des Ardennes est traversé par la Hoëgne, dont le toponyme était autrefois partagé : on retrouve l’appellation Polleur près de sa source en Hautes Fagnes.
L’Histoire de Polleur a été marquée par le passage de Charles le Téméraire. Il massacra les 600 franchimontois qui tentèrent de libérer Liège de l’emprise de son siège en novembre 1468.
Le chroniqueur de Charles le Téméraire était Philippe de Commynes. Il a raconté que son armée fut contrainte de quitter le pays à cause du froid, piquant au point de geler le vin, qui devait être découpé à la hache !
Toujours très épris de liberté au cours de l’Histoire, les Franchimontois proclamèrent une Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen lors de la Révolution liégeoise (entre 1789 et 1791), adaptée par rapport à celle de la Révolution française.
Actuellement, une statue érigée en 1989 lors du bi-centenaire, commémore encore la réunion tenue par les différents bans régionaux de l’époque.
La Fête du Coucou s’y déroule chaque année paire, le dernier week-end de juillet.
Le dimanche de la fête, les hommes du village partent à la traque de la "Bête du Staneux", un centaure féminin responsable de nombreux méfaits qui se sont produits dans le village au cours de l’année, en direction du Bois de Staneux tout proche.
Seul le dernier marié de l’année, préférant vaquer à d’autres occupations, ne participe pas à la traque. Considéré comme un couard (le coucou), il sera impitoyablement jeté dans la Hoëgne, après avoir été jugé par un tribunal populaire.
Ce moulin banal, déjà cité au 14è siècle, était alimenté par un petit canal parallèle à la Hoëgne depuis le Bodeux. Il a fonctionné jusqu’en 1961.
Vers 1750, le quartier était composé de 8 maisons.
Cette potale, apposée sur un hêtre, a été placée par les habitants du hameau d’Ewèréville en 1961.
Ewèréville signifiant "village égaré" du fait qu’il était le plus éloigné des villages attenants.
Sur le plateau du Hélévy, un affluent de la Hoëgne s’étendent de nombreux prés entre Jehanster et Surister.
Ce lieu-dit se situe à la confluence du Ruisseau d’Hélévy (qui prend sa source sur le plateau de Vervierfontaine) et de la Hoëgne. On y extrayait déjà du minerais de fer du temps des Romains.
Sous l’ancien régime, le Ruisseau d’Hélévy, qui coule entre les deux parties du Chaumont, marquait la limite entre la seigneurie de Jehanster et celle de Surister.
L’extraction du fer s’y est poursuivie jusqu’au 17è siècle.
A présent, il sert encore de limite communale entre Theux et Jalhay.
Ce toponyme évoque le riche passé minier de la région où les forges étaient nombreuses. Il en existait bien une dans ce hameau situé à l’extrême sud-ouest de la commune de Jalhay.
Cet ancien barrage sur la Hoëgne permettait d’alimenter une fine dérivation qui amenait l’eau jusqu’au Moulin de Polleur. Ce moulin aujourd’hui disparu a donné son nom à un quartier du village.
Le canal en lui-même longe toujours la Hoëgne jusqu’à ce quartier. Celui-ci s’est même érigé en "République libre du Moulin", faisant référence à la signature de la Charte des Droits du Citoyens qui avait été établie lors du Congrès de Polleur, durant la Révolution liégeoise (1789 - 1791).
Gîte familial pour 8 à 9 personnes.
Cette maison a été construite en 1852.