Situé entre les vallées de la Hoëgne et de la Statte, sur les hauteurs de leur confluence, il date du 14è siècle. Il est le point de départ idéal de nombreuses randonnées.
Les chemins qui quittent le village se dirigent tant vers les Hautes Fagnes que vers les vallées de la Hoëgne, de la Statte et de la Sawe.
La Sawe rejoint la Statte en contrebas du village, aux Terres Tasse, après avoir tous deux traversé tourbières et forêts.
Plus en amont de cette dernière, se dresse à plus de 20 m au-dessus de cette rivière, le Rocher de Bilisse, un gros bloc de quartzite qui vaut le détour. De nombreuses cascades égayent le parcours de ces ruisseaux, offrant aux promeneurs autant de lieux de ressourcement.
Solwaster compte aujourd’hui environ 300 habitants.
Une croix de calvaire située au début de la Route des Arsins.
Cette cascatelle est formée par un dénivellé plus prononcé de la Statte, face à un amas de roches de quartzites.
Cet amas est appellé "Moyen Pierrier de la Statte".
Le Petit Pierrier quant à lui, se situe un peu plus en aval, tandis que le Grand Pierrier est lui en amont, près du Ruisseau des Nûtons, un petit affluent de la Statte.
Ce dernier traverse à hauteur de Haléfagne, le long chemin asphalté qui relie les Arsins à la Haie Henquinet et au Haut Plateau.
Cette croix se situe sur le chemin des Arsins à la Haie Henquinet, à hauteur où la Statte le franchit.
Un Christ en croix. Celle-ci est en bois et peinte en blanc.
Le Christ en bois sculpté (1850) de cette croix fagnarde a été dérobé vers 1965.
Cette croix en bois a été posée en bordure de chemin, en hommage au bûcheron Bruno Mayeres, décédé le 26/11/1990.
Ce monolithe de quartzite révinien (roche très dure datant de 500 millions d’années) est appelé aussi "Li grosse pîre dè Hoûssé" du nom du flanc de cette vallée.
Long de 3,70 m sur 2,60 m et haut de 60 cm, il a été redressée en 2001.
Il repose horizontalement sur le sol, qui est creusé tout autour. La surface supérieure est assez plane mais il est creusé ça et là de manière conchoïdale (qui a la forme d’une coquille).
D’authenticité controversée, certains y voient un authentique dolmen car il est orienté selon certaines données astronomiques. D’autres y voient le fruit du hasard.
Les dolmens sont les témoins de l’âge de la pierre polie, civilisation du néolithique à caractère essentiellement agro-pastoral, qui connut son apogée chez nous 2300 ans avant JC (période préceltique).
On ignore s’ils étaient des lieux d’observation astronomique, des tables de sacrifice rituels ou plus vraisemblablement des chambres funéraires.
Dans un angle de la face supérieur de la pierre, un signe étrange, en forme de crochet, semble gravé. Ce pourrait être le signe connu en Bretagne représentant la charrue primitive (ascia), symbole de sédentarisation.
Théodore Britte, fontainier à Verviers, dégage la pierre des bruyères et des fougères qui envahissent le site en jachère. Britte fait part de sa découverte à Elisée Harroy, directeur d’école normale, féru de préhistoire, qui y voit aussitôt un dolmen et
La dalle est redressée au prix de gros et délicats efforts. Les géologues ne sont toujours pas convaincus.
Ce sentier forestier remarquable de 300 m de long, part de la maison forestière de Gospinal au niveau des "Sept Frères" (arbre remarquable) et rejoint le chemin de Belle Bruyère.
Il a été ainsi nommé à la mémoire du fagnard verviétois Emile Graff (1869-1948).
Cette église en moellons de grès est harpée de calcaire aux angles.
Elle date de 1842, sous l’égide de l’architecte Heinen, en remplacement d’une chapelle devenue trop petite.
Elle contient un confessionnal en chêne qui date du 19è siècle et des fonts baptismaux datant du 18è.
Une chapelle Saint-Antoine de Padoue est construite par les Lopets, nom donné aux habitants de Solwaster.
La chapelle, alors desservie par le vicaire de Sart, est consacrée.
La chapelle est détachée de la paroisse de Sart et érigée en paroisse succursale.
Le premier mariage a lieu : il s’agit de Jean Joseph Crabus et Marguerite Collard célébré par le vicaire Deschamps de Sart.
La chapelle, devenue trop petite, fait place à l’église. La première pierre est bénite le 25 avril par le Doyen de Spa, Servais Maréchal.
Deux cloches sont placées dans la tour.
L’église et l’autel sont consacrés par l’Evêque de Liège Théodore Alexis de Montpellier.
Un incendie menace tout le village. Il est maîtrisé et l’on fait don à l’église d’un ostensoir (pièce d’orfèvrerie pour l’ostie consacrée)
Une sacristie est ajoutée par J. Legros de Spa.
La tour est abattue puis reconstruite avec un baptistère. Le Coeur est élargi par A. Vivroux, de Verviers.
La société Chorale de Solwaster reçoit Son Altesse Royale la princesse Clémentine de Belgique (fille de Léopold II).
Des fonts baptismaux sont érigés.
Le premier baptême a lieu : Marie Catherine Malay par Jean Gilles Barthelemy, vicaire à Sart.
L’église est restaurée.
Ce gros bloc rocheux était, selon la légende, la table où les paysans déposaient le panier de nourriture qu’ils offraient aux sotês, en échange des travaux que ceux-ci réalisaient.
Ils réalisaient très adroitement des travaux tels que : le rétamage des casseroles, le ressemelage des chaussures...
Etymologie :
Marède < Marinde (W) < Marende (anc F) < Marenda (L) = repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité
Cette maison remarquable du centre du village est à l’origine d’une légende locale.
La légende raconte qu’un loup étrangla tout le troupeau de cette bergerie.
Le chien de berger vigilant, brisa la chaîne a laquelle il était attaché et tua le loup. Il le couvrit du corps des moutons qu’il avait égorgés.
Le lendemain, le berger, en voyant la gueule de son chien pleine de sang, le tua avec son fusil, croyant que c’était lui le responsable de l’hécatombe de son troupeau de moutons.
Ce n’est malheureusement qu’en retirant le corps des moutons de celui du loup, qu’il comprit la bravoure de son chien Blanpî.
Cette importante accumulation de blocs de quartzite réviniens, composée de grès tertiaire arrondis, de silex secondaires et de débris de phyllade, s’étend sur plus de 700 m. L’altitude passe de 510 à 540 m.
On y trouve une importante flore bryophytique et quelques bouleaux et érables.
Ce type de dépôt est allongé dans les vallées en suivant leur axe et est bombé en coupe transversale.
Sous ce dépôt, on trouve une couche de cailloux de taille plus modeste surmontant une épaisse couche d’argile.
On trouve le Moyen Pierrier de la Statte au niveau de la Cascade des Nûtons et le Petit Pierrier de la Statte un peu plus en aval en descendant vers le Rocher de Bilisse.
Par endroits, les pierres se chevauchent tant que seuls quelques bouleaux parviennent à pousser entre ces tas de rocailles.
Cette grotte a été érigée par les habitants en reconnaissance de la protection de la Sainte Vierge durant la dernière guerre malgré deux enfants de la paroisse morts en captivité en Allemagne.
Un marbre (dans le porche de l’église) rappelle leurs noms : Paul Fransolet et Marcel Boudron.
Ce bloc de quartzite commémoratif comportant 2 plaques en bronze a été placé en 1954. Il rappelle l’explosion d’un avion de 7 parachutistes lors de l’offensive allemande le 29 juin 1943. Les corps déchiquetés sont rassemblés à cet endroit.
Ce monument est érigé en mémoire du poète et écrivain wallon Alexis Bastin, né à Solwaster en 1894, lauréat de nombreux prix et volontaire de guerre en 1914.
Ce moulin situé le long de la Hoëgne fut construit en 1850 à l’emplacement d’un moulin à vent datant de 1476.
Il fut reconstruit suite à un incendie en 1908.
La roue de marteau supérieure en métal existe toujours, mais est rouillée.
Un moulin à vent est construit à cet emplacement.
Le moulin est reconstruit après avoir subi un incendie.
Il devient maison d’habitation.
Le moulin est revendu.
Parcours aménagé par les bénévoles de Sart pour les personnes à mobilité réduite (accompagnées).
Cette table située au calme, un peu plus haut que le cours du ruisseau, est accessible par le chemin reliant la Route de Jalhay à l’Ermitage.
Cette petite aire de pique-nique se situe au niveau du pont sur la Statte. Il est accessible depuis la Route de la Statte et il est possible de s’y garer avec la voiture.
Ce pique-nique est situé à la fin du chemin du Bois de Rondfahay, côté est, près de la cabane des nûtons, au lieu-dit Vieux Marchés.
Une aire de pique-nique avec 3 tables située en retrait de la route Solwaster - Jalhay.
Une aire de pique-nique avec trois tables au sommet de la côte de la Grotte Notre-Dame de Lourdes.
Il s’agit d’un point de vue sur la vallée de la Statte depuis le sommet du rocher.
Prudence !
Juché sur les hauteurs de la Sawe près de Gospinal, ce point de vue situé dans un sentier prolongeant la Drève Emile Graaf vaut le détour.
Cet ancien puits servait les ménages en eau.
Cette bâtisse en pierre est fermée par une grille.
Cet imposant rocher de quartzite est un monument naturel incontournable de Solwaster qui offre à son sommet un très beau point de vue aménagé sur la Statte.
Ce banc de quartzites réviniens est incliné à près de 80° sur une hauteur de plus de 20 mètres.
Ils enserrent des phyllades, qui, ayant été davantage sujets à l’érosion, créent des couloirs étroits entre les lames de quartzite, plus dures.
Bouleau et myrtilles parsèment la roche. Le tout dans un cadre de feuillus, qui n’a vraisemblablement pas changé depuis des siècles.
Sur les flancs du rocher, on trouve des lichens crustacés jaunes brunâtres appelés en wallon : mossê d’pîre (mousse de pierre). On s’en servait pour teindre de la laine ou encore pour colorer les oeufs de Pâques.
Ce ruisseau au cours châtoyant prend sa source dans la Grande Fange, près des Fermes en Fagne et rejoint la Statte aux Terres Tasse en contrebas de Solwaster.
Ce ruisseau dont le cours est particulièrement intéressant à suivre prend sa source côté Haie Henquinet près du Haut Plateau et se jette dans la Hoëgne à Parfondbois.
Ce ruisseau prend sa source dans la Heid Firmin pour traverser la fagne et se jeter dans la Gileppe, juste avant le lac, dans sa partie sud-est.
Il est également appelé le Raboru. Il fait partie des ruisseaux qui alimentent le lac de la Gileppe en amont du barrage, avec la Gileppe et la Soor via le tunnel de dérivation.
Ce ruisseau prend sa source dans la Haie du Procureur. Au Moulin de Dison, il rejoint le Ruisseau de Bolimpont pour former le Ruisseau de Dison, un affluent de la Hoëgne.
Prend sa source dans la Haie du Procureur pour se jeter dans le Lac de la Gileppe.
Cet affluent de la Hoëgne prend sa source dans la tourbière de Wihonfagne. Il se jette dans la Hoëgne un peu en aval des Cascatelles, entre la passerelle du Centenaire et le Pont de Belleheid.
Selon la légende, cette grotte était habitée par les sotês, des nains qui vivaient autrefois dans la région verviétoise.
Ces arbres ont été replantés en 2005 (d’origine en 1943 à 1953) à la mémoire de trois fagnards intimes bien connus, inséparables compagnons de randonnées : Alphonse Petit († 1942), Louis Pirard († 1948) et Jean Wisimus († 1953).
Il s’agit de la plus importante tourbière subsistant sur le territoire de Sart-Jalhay. Elle est entourée de pessières.
Sa superficie a un total de près de 30 ha, les 5/6è en territoire public.
L’altitude de ce quadrilatère tourbeux de 550 m de côté est comprise entre 560 m et 580 m.
Elle s’est formée en 4000 avant Jésus-Christ.
L’épaisseur de la tourbe fait jusqu’à un mètre.
On y pratiquait le pacagage, le fauchage, l’essartage et l’extraction de la tourbe. Les épicéas envahissant ont été éliminés.
On y trouve une association de spaignes avec des molinies, des canches flexueuses, de la laîche vulgaire, des plages de myrtilles, des callunes, des airelles rouges, des bouleaux pubescents, des épiceas, des sorbiers des oiseleurs, de la bruyère quaternée, des linaigrettes vaginées, des peupliers trembles, des saules cendrés à oreillettes et marsaults, des renoncules flammettes, des jonchères, de la luzule des bois, des cirses des marais...
Au Nord y coule le cours supérieur de la Statte et de son affluent le Ruisseau des Nûtons, à l’Ouest, ce sont les plantations de résineux des Rhus et Rondfahay.
Une taverne rustique et décontractée située le long de la Hoëgne, près du Gué de Belleheid.