Le village de Jehanster est une ancienne seigneurie qui a été fondée en 1372. Témoin de son passé, son blason : il s’agit d’une étoile rouge sertie de trois losanges.
Aux alentours, les mines de fer faisaient l’objet d’une exploitation intense.
Quelques belles bâtisses datant du 18è et du 19è siècle jalonnent le village, dont certaines fermes perpendiculaires en grès.
Ce château de style éclectique a été construit pour Jean Montens d’Oosterwyck-Simonis sur les plans des architectes Charles Vivroux et son père, sur un terrain qui appartenait à la famille Simonis-de Biolley, industriels verviétois.
Une petite croix en pierre de taille qui se dresse face à la plaine sur un socle en amas de grès.
Cette croix en bois avec un toit à 2 pans est posée sur un bac muret arrondi et fleuri, maçonné en moellons de calcaire, à l’angle de la Rue J. Marchal et du Chemin du Bois des Récollets.
Cette croix, appelée en wallon "Li creû dè p’tit Dj’han" ou aussi Croix du Faweux, a servi à baptiser le lieu désert où elle est érigée, à l’époque de la Principauté de Liège.
Elle était située au croisement d’un chemin assez important à l’époque qui reliait Jehanster à Limbourg et Verviers à Sart.
La croix est déjà présente dans les archives de Jalhay datant de 1759. On la retrouve également sur la carte Ferraris datant de 1777, comme bien d’autres croix présentes dans la région de Verviers depuis le 14è, époque prospère de l’industrie du fer.
Du fait que cette industrie appauvrissait dramatiquement la forêt de son bois, le holà a été mis par le Prince-Evêque Erard de la Marck en plaçant des bornes en forme de croix, là où étaient les limites de la zone d’abattage autorisé.
La Croix du Petit Jean était donc certainement au départ une croix d’embannement, avant d’avoir acquis son caractère religieux, probablement lors de la mort d’un terrien local.
Cet édifice en briques rouges datant de 1854 abrite des orgues classées.
La Chorale Saint-Roch y entonne de beaux chants religieux.
Une vingtaine d’habitants hypothèquent des terres communes pour construire une chapelle publique.
La chapelle est achevée. Elle dépend de la vice-cure de Polleur, elle-même dépendante de la paroisse de Theux. Le prêtre est choisi par les habitants et rétribué par eux.
La vice-cure de Polleur devient paroisse succursale indépendante de Theux. Jehanster en devient une chapelle auxiliaire.
Le chapelain obtient le droit de pouvoir baptiser. Les habitants souhaitent que la chapelle soit érigée en paroisse succursale.
Les habitants obtiennent un Conseil de Fabrique.
Un nouveau presbytère est terminé d’être construit.
La nouvelle église est construite après deux ans de travail.
La flèche de la tour est ajoutée.
Ce gué est formé par le Ruisseau d’Hélévy, un affluent de la Hoëgne. Il existe une petite passerelle piétonne sur le côté pour le franchir.
Le parcours jalonné de panneaux explicatifs démarre du terminus du bus, passe par la Croix du Petit Jean et revient par Hélévy et le Chemin de Surister pour terminer la boucle. Il a une longueur de 4,650 km et comporte 10 exercices.
Cette petite Vierge, protégée dans une niche bleue derrière un panneau en verre apposée sur un tronc, se situe à la lisière du Bois des Récollets.
Un récollet est un religieux issu de l’ordre franciscain réformé.
Ils forment un ordre de droit pontifical (qui a reçu d’approbation du Saint-Siège).
Gîte familial pour 8 à 9 personnes.
Cette maison a été construite en 1852.