Wéris est un village de la commune de Durbuy, situé sur les hauteurs de l’Ourthe, à l’est de Durbuy. Il est connu pour son site mégalithique.
Ces pierres, souvent en poudingue, s’étendent sur plusieurs hectares, jusqu’au village d’Oppagne au sud et jusqu’à celui d’Ozo au nord.
Il s’agit de la plus grande concentration du pays.
Un musée consacré y fait la part belle au centre du village.
Son église date du 11è siècle. Un château du 17è et de nombreuses bâtisses en moellons de grès et calcaire ou en colombage, font tout le charme rustique et coquet du village. Son homogénéité et ses décorations florales lui permirent dès 1995 de faire partie des villages élus parmi les plus beaux de Wallonie.
Ce dolmen a été signalé pour la 1è fois dans un article datant de 1879 mais il était vraisemblablement déjà connu. On y retrouva des ossements, des tessons de poterie, des silex taillés, un grattoir, des percuteurs et des pointes de flèche.
il est composé d’une chambre sépulcrale collective rectangulaire, enfermée entre quatre piliers sur lesquels sont posées deux dalles de couverture.
Trois menhirs retrouvés aux alentours ont été redressés.
Date probable de la connaissance de l’existence du dolmen.
Le dolmen est signalé officiellement pour la première fois dans "Les Antiquités du village de Wéris", un article du Major Auguste Daufresne de la Chevalerie, qui croit avoir affaire à la tombe d’un chef de tribu gaulois.
L’Etat belge acquiert le dolmen ainsi que le terrain où il se situe, suite à un rapport d’Emile Tandel.
Le dolmen subit une première restauration. Il est ceintré d’un soubassement et d’une grille de protection.
Des fouilles sont menées aux alentours du dolmen.
Nouvelles fouilles autour du dolmen.
Le site est classé.
Une nouvelle campagne de fouilles est menée cette fois de manière plus moderne et scientifique par l’ex-Service national des Fouilles.
Le dolmen est restauré une nouvelle fois. Les 3 menhirs retrouvés couchés devant le monument sont redressés. La grille de protection est ôtée.
Le site est inscrit sur la liste des sites archéologiques de caractère exceptionnel de Wallonie.
Une seconde campagne de fouilles scientifiques est menée par la Direction de l’Archéologie de la Région wallonne et l’Association wallonne d’Etudes mégalithiques.
Le dolmen est cédé à la Région wallonne.
Ce dolmen composé d’une chambre sépulcrale collective rectangulaire enfermée entre quatre piliers sur lesquels sont posées deux dalles de couverture.
Le plan du dolmen d’Oppagne ou Wéris sud (Wéris II) est similaire à celui du dolmen de Wéris ou Wéris nord (Wéris I), dont il est distant de 1500 m. Un vestibule ou antichambre, une chambre sépulcrale, une grande dalle postérieure posée à plat. Sa particularité est d’être édifié dans une tranchée creusée transversalement par rapport à la pente du terrain. Cette tranchée d’implantation a été clairement reconnue lors des fouilles. Elle était de 1 à 1,5 m plus large que le noyau du monument.
La chambre, longue de 5 m, large de 1 m près du chevet et de 1,80 m à l’entrée, et haute de 70 à 90 cm, est composée de piliers à droite et à gauche, soutenant trois dalles de couverture (contre deux à Wéris I) et de la dalle de fermeture du chevet .
Les intervalles entre les piliers devaient être bouchés par un remplissage de blocailles.
Derrière l’allée, la fonction de la grande dalle posée sur le sol n’a pas été résolue.
Le dolmen a été découvert en 1888 par un paysan qui labourait son champ à 300 m environ, en face du menhie Danthinne. Il s’agit probablement de Félix Lambert, fils d’Antoine Lambert, cultivateur à Wéris. Il buttait constamment avec sa charrue en labourant sur des pierres enterrées profondément. Le dolmen a été édifié dans une tranchée et recouvert d’un tertre.
Félix et son frère décident alors d’éliminer ces obstacles. Ils commencent à dégager les pierres supérieures. Félix constate alors la similitude avec la disposition du dolmen de Wéris, découvert quelques temps auparavant. Il comprend qu’il vient de mettre à jour le dolmen Sud : le Dolmen d’Oppagne.
Le commissaire-voyer de Barvaux Charneux continue le dégagement du monument.
Des morceaux d’un vase sont également retrouvés. Ils sont datés entre 2870 et 2300 avant JC, à l’âge du néolithique.
On y retrouve également un grattoir, un racloir et un percuteur, une pointe de flèche à pédoncule, et des tessons de poterie typiques de la "Civilisation des Gobelets", trace possible de la réutilisation ultérieure du site par rapport à l’origine.
Le dolmen est restauré dans la mesure du possible dans sa configuration originelle. Il est mis en valeur et il est sécurisé.
Le dolmen est découvert par un paysan qui labourait son champ à 300 m environ, en face du menhie Danthinne. Il s’agit probablement de Félix Lambert, fils d’Antoine Lambert, cultivateur à Wéris.
Orban vide la chambre sépulchrale emplie de sédiments. L’Etat belge acquiert le monument et sa parcelle. On mène alors plusieurs campagnes de fouilles.
Une nouvelle campagne de fouilles se déroule sur le site par de Loë et Rahir.
De nouveaux sondages sont menés par le Service national des Fouilles.
Un chemin dallé de plaquettes de grès-psammite et de calcaire est découvert. Ce chemin faisait probablement le tour de l’édifice.
Il est conservé une portion d’un peu plus d’un mètre carré, le long du côté gauche, et deux dalles en place sont repérées de l’autre côté (le dallage est endommagé, certainement par les fouilleurs du 19è) On lui attribue un rôle rituel.
La Direction de l’Archéologie de la Région wallonne mène de nouvelles fouilles. 4 menhirs sont redressés sur base d’infos fournies par des fouilles. Des ossements sont découverts. Ils indiquent que 9 personnes au moins y ont été inhumées.
Cette église romane date de 1050. Les 3 nefs se terminent par un chœur semi-circulaire flanqué d’une chapelle gothique (16è) et de la sacristie (20è).
Autrefois, l’épaisse tour carrée servait de refuge aux habitants.
Elle subit d’importantes modifications aux 16è et 17è siècles.
A l’intérieur se trouvent une statue de Sainte-Walburge (16è), une statue de Saint-Roch (école de Deltour), une Vierge à l’Enfant (école de Deltour) ainsi qu’une théothèque gothique.
Le Chemin de croix est de N. Randaxhe (1972).
Ce menhir de 3,6 m de haut pèse environ 8 tonnes. Il est érigé le long de la grand route Barvaux - Erezée.
En 1983, 2 autres menhirs ont été dégagés à 50 m du précédent et transplantés sur la parcelle du domaine de Wéris.
L’un d’eux avait été brisé et basculé dans une fosse d’enfouissement : sa base est toujours en place. Il a une hauteur de 2,15 m après reconstitution.
L’autre menhir, érigé à 1 m au sud du précédent, dans une fosse délimitée sur trois côtés par des blocs de calage et sur le 4ème par une dalle. Dressé, il mesure 2,34 m.
Ces deux menhirs ne peuvent être redressés à leur emplacement originel. Ils sont entreposés dans la parcelle du dolmen de Wéris, derrière le monument.
Les deux menhirs sont ramenés à Wéris I.
D’autres blocs sont également répertoriés par le géologue Xavier Stainier mais certains ont disparus, pour des besoins plus pragmatiques liés à l’agriculture.
Plusieurs menhirs dont celui-ci sont culbutés et enfouis par les paysans car ils gênent l’exploitation agricole.
Une note écrite quelque temps auparavant par le juge Geubel décrit la pierre et leur enfouissement. Il s’agit de renseignements donnés par le bourgmestre de Wéris : Monsieur Pironet.
Le menhir est découvert. Il mesure 3,60 m de haut et pèse environ 8 tonnes.
Il est placé le long de la route Barvaux - Erezée par l’archéologue Hélène Danthine, à 130 m au sud-ouest de son emplacement initial.
Monument dédié aux morts des deux guerres mondiales.
Il est construit en poudingue local, matériau naturel, comme les pierres mégaltihiques, qui combine le grès, le quartzite et le silex.
Musée illustrant la vie quotidienne et les pratiques funéraires des sociétés néolithiques d’agriculteurs éleveurs, bâtisseurs des mégalithes en Europe occidentale.
On y présente du matériel archéologique, des maquettes, des panneaux didactiques.
On y projette une cassette video sur le néolithique.
Des expositions temporaires ont également lieu.
Une table de pique-nique proche du dolmen nord de Wéris, située juste de l’autre côté de la route.
Une ferme du 19è transformée en un cadre féérique, un endroit hors du temps.
Des constructions en bois à l’architecture exceptionnelle dans le thème du fantastique !