Situé entre les vallées de la Hoëgne et de la Statte, sur les hauteurs de leur confluence, il date du 14è siècle. Il est le point de départ idéal de nombreuses randonnées.
Les chemins qui quittent le village se dirigent tant vers les Hautes Fagnes que vers les vallées de la Hoëgne, de la Statte et de la Sawe.
La Sawe rejoint la Statte en contrebas du village, aux Terres Tasse, après avoir tous deux traversé tourbières et forêts.
Plus en amont de cette dernière, se dresse à plus de 20 m au-dessus de cette rivière, le Rocher de Bilisse, un gros bloc de quartzite qui vaut le détour. De nombreuses cascades égayent le parcours de ces ruisseaux, offrant aux promeneurs autant de lieux de ressourcement.
Solwaster compte aujourd’hui environ 300 habitants.
Rendez-vous à Solwaster, ce petit village blotti au coeur d’une vaste forêt, au pied du Plateau des Hautes Fagnes.
La balade commence en contrebas du village, à environ 700 m à l’est de l’église, lieu accessible en voiture par une ruelle dénommée la Route de la Statte.
Celle-ci mène au lieu dit "El Maraide", au croisement avec la Statte.
L’effort est à réaliser au départ, pour d’abord atteindre le sommet du rocher, pour ensuite redescendre le long de celui-ci dans la Vallée de la Statte qui va nous ramener vers notre point de départ en suivant le pittoresque ruisseau.
En wallon, la marinde est le repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité. Dans ce lieu habité selon la légende par des sotês, ce repas était destiné à ces nains qui avaient aidé à toutes sortes de travaux.
Cet imposant rocher de quartzite est un monument naturel incontournable de Solwaster qui offre à son sommet un très beau point de vue aménagé sur la Statte.
Ce banc de quartzites réviniens est incliné à près de 80° sur une hauteur de plus de 20 mètres.
Ils enserrent des phyllades, qui, ayant été davantage sujets à l’érosion, créent des couloirs étroits entre les lames de quartzite, plus dures.
Bouleau et myrtilles parsèment la roche. Le tout dans un cadre de feuillus, qui n’a vraisemblablement pas changé depuis des siècles.
Sur les flancs du rocher, on trouve des lichens crustacés jaunes brunâtres appelés en wallon : mossê d’pîre (mousse de pierre). On s’en servait pour teindre de la laine ou encore pour colorer les oeufs de Pâques.
Ce gros bloc rocheux était, selon la légende, la table où les paysans déposaient le panier de nourriture qu’ils offraient aux sotês, en échange des travaux que ceux-ci réalisaient.
Ils réalisaient très adroitement des travaux tels que : le rétamage des casseroles, le ressemelage des chaussures...
Etymologie :
Marède < Marinde (W) < Marende (anc F) < Marenda (L) = repas pris entre 16 et 17 heures après un travail bien mérité
Selon la légende, cette grotte était habitée par les sotês, des nains qui vivaient autrefois dans la région verviétoise.
Une taverne rustique et décontractée située le long de la Hoëgne, près du Gué de Belleheid.