Le village de Jehanster est une ancienne seigneurie qui a été fondée en 1372.
Témoin de son passé, son blason : il s’agit d’une étoile rouge sertie de trois losanges.
La région de Jehanster a un passé sidérurgique non négligeable. Depuis le 14è siècle, le long de la Hoëgne qui coule 2 km en contrebas du village, on y trouvait nombre de forges en activité. L’exploitation des mines de fer était intense.
Pour alimenter les forges, grâce aux denses forêts avoisinantes, les habitants convertissaient le bois en charbon. Ils profitaient également des eaux de la Hoëgne pour alimenter leurs fourneaux.
En 1468, la région fut terriblement mise à mal par le passage de Charles le Téméraire, celui qui décima les 600 franchimontois partis défendre Liège, chef-lieu de la principauté. Il décida de rompre tous les moulins de fer, ce qui mis à mal l’industrie du fer durant un long moment.
A partir du début du 16è siècle, l’industrie reprit son cours et l’on construisit de nouvelles installations métallurgiques.
C’est au cours du 17è siècle, les mines s’étant taries que cette industrie disparut presque complètement., en plus de la peste qui fit des ravages dans toute la région.
C’est cette région au riche passé que nous allons côtoyer au cours de cette jolie balade, mix équilibré entre prés et forêts et entre chemins de terre ou asphaltés.
Nous partons à la rencontre du Ruisseau d’Hélévy pour gagner sa confluence avec la Hoëgne. Nous suivons ensuite cette dernière durant près de 2 km avant d’entamer la remontée vers notre village de départ, en venant chatouiller le village de Polleur au niveau du moulin au passage. Le tout par de petites routes asphaltées très campagnardes.
Aux alentours, les mines de fer faisaient l’objet d’une exploitation intense.
Quelques belles bâtisses datant du 18è et du 19è siècle jalonnent le village, dont certaines fermes perpendiculaires en grès.
Cette croix en bois avec un toit à 2 pans est posée sur un bac muret arrondi et fleuri, maçonné en moellons de calcaire, à l’angle de la Rue J. Marchal et du Chemin du Bois des Récollets.
Cette bifurcation vers Surister, Jehanster ou la Croix du Petit Jean se trouve près d’étangs de pêche privés.
Ce gué est formé par le Ruisseau d’Hélévy, un affluent de la Hoëgne. Il existe une petite passerelle piétonne sur le côté pour le franchir.
Sur le plateau du Hélévy, un affluent de la Hoëgne s’étendent de nombreux prés entre Jehanster et Surister.
Ce lieu-dit se situe à la confluence du Ruisseau d’Hélévy (qui prend sa source sur le plateau de Vervierfontaine) et de la Hoëgne. On y extrayait déjà du minerais de fer du temps des Romains.
Sous l’ancien régime, le Ruisseau d’Hélévy, qui coule entre les deux parties du Chaumont, marquait la limite entre la seigneurie de Jehanster et celle de Surister.
L’extraction du fer s’y est poursuivie jusqu’au 17è siècle.
A présent, il sert encore de limite communale entre Theux et Jalhay.
Ce toponyme évoque le riche passé minier de la région où les forges étaient nombreuses. Il en existait bien une dans ce hameau situé à l’extrême sud-ouest de la commune de Jalhay.
Cet ancien barrage sur la Hoëgne permettait d’alimenter une fine dérivation qui amenait l’eau jusqu’au Moulin de Polleur. Ce moulin aujourd’hui disparu a donné son nom à un quartier du village.
Le canal en lui-même longe toujours la Hoëgne jusqu’à ce quartier. Celui-ci s’est même érigé en "République libre du Moulin", faisant référence à la signature de la Charte des Droits du Citoyens qui avait été établie lors du Congrès de Polleur, durant la Révolution liégeoise (1789 - 1791).
Ce moulin banal, déjà cité au 14è siècle, était alimenté par un petit canal parallèle à la Hoëgne depuis le Bodeux. Il a fonctionné jusqu’en 1961.
Vers 1750, le quartier était composé de 8 maisons.
Le quartier a toujours fait preuve de beaucoup de dynamisme et les habitants l’ont même érigé en "République libre du Moulin" qui possède son propre gouvernement et ses ministres, en mémoire des anciens contestataires du Congrès de Polleur en 1789.
Ils sont à l’origine de plusieurs événements qui s’y déroulent tout au long de l’année, dont la Fête de l’Octave au mois d’août.
Au fil des siècles, il a été la propriété de plusieurs familles : de Becco, Rodkin, le Meunier, de Hamoir, Hubinet dit Cléban, Daschelet, Nivette, de Schiervel, Cloes, Wathelet, Magis et Devaux.
L’origine de ce toponyme wallon signifie "le hameau égaré" car ce quartier était le plus éloigné des villages environnants, Polleur et Jehanster.
Cette potale, apposée sur un hêtre, a été placée par les habitants du hameau d’Ewèréville en 1961.
Ewèréville signifiant "village égaré" du fait qu’il était le plus éloigné des villages attenants.
Une plaine de prairies qui s’étend à l’est du village Jehanster.
Une petite croix en pierre de taille qui se dresse face à la plaine sur un socle en amas de grès.
Gîte familial pour 8 à 9 personnes.
Cette maison a été construite en 1852.