A l’origine, cette auberge au cœur du haut plateau fagnard a été fondée en 1813 par le tailleur rhénan Michel-Henri Schmitz. Culminant à 674 m, ce n’est pas le second plus haut point du pays.
En effet, après le Signal de Botrange culminant à 694 m, on trouve le Weisser Stein (Pierre Blanche) dont l’étendue toponymique est à cheval sur la frontière belgo-allemande. Côté belge, dans la commune de Bullange, il tutoie le Signal de Botrange avec ses 693,05 m d’altitude.
Cependant, bien qu’affichant 674 m à l’altimètre, la Baraque Michel ne se situe pas exactement au sommet de la colline mais toujours sur sa pente. Le sommet proprement dit se situe un peu plus au sud-est, presqu’au Mont Rigi. Celui-ci culmine à 681 m.
" Waaouuh quel paysage, on se croirait… dans un pays lointain ! "
Cette auberge a été fondée en 1813 par le tailleur allemand Michel-Henri Schmitz. Elle a servi de point de repère au milieu des vastes tourbières environnantes où souvent, des voyageurs s’égaraient.
Michel Schmitz, un allemand fasciné par la Fagne, vient habiter à Herbiester (Jalhay).
L’auberge, construite par le tailleur Michel-Henri Schmitz de Sinzig (Rhénanie), est terminée. Quelque peu à l’est de l’emplacement actuel.
Le fondateur meurt. Henri-Joseph, son fils, reprend le flambeau.
Henri-Toussaint Fischbach, un notable malmédien, acquiert quelques lopins de terre autour de l’auberge.
Une cloche est installée sur le bâtiment pour donner un point de repère acoustique aux visiteurs égarés. Les Schmitz veillent au grain. 126 personnes témoigneront avoir été sauvées dans le "livre de fer", registre des visiteurs retrouvés grâce à elle.
Henri-Joseph Schmitz se marie. Il aura 4 enfants.
Mort de Henri-Joseph Schmitz. Sa veuve gère l’établissement, puis son fils Michel-Henri-Joseph Schmitz, devenu adulte.
Les Schmitz construisent une nouvelle auberge, à l’emplacement actuel.
On construit la route Eupen-Malmédy. La cloche perd son utilité. L’auberge sert de relais à la malle-poste prussienne.
C’est la fin du service de relais à la malle-poste prussienne.
Un incendie ravage le bâtiment.
Michel-Henri-Joseph Schmitz s’éteint. Sa femme Anne-Marie Wey reprend l’auberge.
Anne-Marie Wey quitte. Auguste Cremer devient propriétaire. Puis d’autres propriétaires se succèdent.
La famille Delincé, nouveau propriétaire établissent définitivement la solide réputation de la maison.
Le café-restaurant-hôtel est exploité par la famille Bodarwé.
Cette croix en plein chêne située à la rencontre de la N672 venant de Jalhay avec la N68 Eupen - Malmedy porte un Christ en bois sculpté de 2 m de hauteur. On l’appelle aussi Croix du Souvenir. Elle a une hauteur totale de 5.50 m.
Le socle conique en béton est orné de trois broches solides symboliques au pied dans lequel la croix est scellée.
De chaque côté, un bas relief logé dans un pan de mur continu gravé dans du calcaire de la Moselle française, rappelant les deux anciennes constructions disparues du sabotier.
Côté gauche : la première cabane en bois datant de 1875
Côté droit : l’auberge plus récente datant de 1877.
Le pan de mur supportant les bas reliefs est irrégulier et sans doute voulu afin de rappeler le construction primitive du sabotier François.
Lors de sa construction, un inconnu vient écrire sur la porte de la hutte voisine du lieu où dorment les maçons : "Mon Dieu, si je vous ai offensé, pardonnez-moi" et il dépose sur le seuil un beau crucifix en bois. Ce Christ apposé sur la façade a donné son nom au bâtiment : l’Auberge de la Belle Croix.
Sur le montant vertical de la croix, au pied du Christ, inscription du mystérieux donateur de 1877 :
Mon Dieu, si je vous ai offensé, pardonnez-moi.
La Maison du Sabotier est construite à l’emplacement de la croix. Elle devient ensuite l’Auberge de la Belle Croix après un événement insolite.
Lors de l’operation Stösser, le carrefour de la belle-croix était désigné comme point de rassemblement pour les parachutistes allemands. Cette opération est rapidmeent tombé à l’echec.
La Croix actuelle est placée et bénie. Elle est l’œuvre de l’artiste Léon Mennicken de Raeren, à qui il a fallu 5 ans de travail, pour sculpter le corps du Christ dans un bloc de chêne, long de 2 mètres. Il s’agit du point culminant de sa carrière.
Cette borne porte les inscriptions F comme Forêt, I comme Impériale, C comme Commune et I comme Jalhay. Mais cette interprétation est présumée car aucune étude n’a pu démontrer ce fait.
Un vestige de l’ancienne frontière Prusse-Belgique qui jouxte la croix des Fiancés. Cette frontière a été créée par le «Traité des limites» signé le 26 mai 1816 à Aix-la-Chapelle entre le royaume des Pays-Bas et le royaume de Prusse.
Aussi appelée Pierre Quarrée, cette borne qui marquait autrefois la frontière Belgique - Prusse, établie lors du Congrès de Vienne, se situe à la Baraque Michel, côté est de la N68 Eupen - Malmedy. Elle est une réplique de la pierre originale.
Cette obélisque en pierre marquant l’ancienne limite entre la Prusse et la Belgique se situe entre la Baraque Michel et la Fontaine Périgny, près de la Croix du Prieur. Dégradée, elle a été encadrée de métal pour la renforcer.
Cette colonne de 4.50 m érigée en 1566 par les famille Hauptmann-Panhaus est surmontée d’une pomme de pin et d’une petite croix.
La colonne est érigée par la famille Hauptmann-Panhaus pour servir aux voyageurs qui traversent la fagne.
La colonne est fortement dégradée.
Elle est complètement renversée.
Elle est restaurée avec un pomme de pin supposée provenir du perron de Malmedy. Au sommet, il s’agissait d’un aigle impérial à la place d’une petite croix.
La colonne est à nouveau renversée.
Elle est redressée à l’initiative des Amis de la Fagne.
La colonne est déplacée de deux mètres en retrait de la grand’route.
Cette zone très connue des fagnards se trouve à environ 1 Km au nord-est de la Baraque Michel. C’était durant l’ancien régime, le point de rencontre des frontières de l’Evêché de Liège, du Duché de Limbourg et de la Principauté de Stavelot
C’était autrefois une voie de communication importante, notamment durant l’époque romaine, lorsque la Via Mansuerisca, qui passait à cet endroit et dont on a retrouvé des fragments, reliait Trèves à Tongres.
Bien plus tard, il a même s’agi d’un carrefour important entre la route d’Eupen à Sourbrodt et celle de Jalhay à Kalterherberg. A l’époque, Eupen s’appelait toujours Néau.
Situé en zone C, il n’est accessible qu’avec un guide.
Cette colonne fut érigée en 1566 afin de servir de point de repère à travers la fagne.
Cette célèbre croix a été érigée à la mémoire de deux fiancés disparus tragiquement dans la fagne le 21 janvier 1871. La première croix érigée à leur mémoire date de 1893.
Cette croix en chêne porte un Christ en bois sculpté. Elle remplace depuis novembre 1950 une croix datant de 1566 qui avait été placée pour marquer des limites territoriales (Franchimont et Stavelot).
Une première croix est plantée pour marquer la limite entre Jalhay (Franchimont) et Ovifat (Stavelot).
La croix est remplacée à l’initiative de Dom Louis de Visé, Prieur de Malmedy, pour mettre fin aux contestations frontalières dans ce secteur. Plus tard cette croix disparaît à son tour.
Des débris de la deuxième croix sont retrouvés.
La croix actuelle est plantée.
Cette croix en pierre, repère d’anciennes cartes, a été érigée à la mémoire de Jacob Mockel, forestier Limbourgeois, assassiné à cet endroit en 1626.
Elle porte l’inscription :
"Jacob Mockel Foe
rster alherr jamerlich
ermordet
1626"
Cette stèle a été érigée à la mémoire de Henri Noël, décédé inopinément à cet endroit le 1 août 1892, le long de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy.
Henri Noël meurt inopinément à Belle Croix à 67 ans.
Le mémorial est restauré.
Complètement délabrée, les Amis de la Fagne placent une reconstitution de la stèle.
Croix érigée à la mémoire de Pierre Pikray, de Solwaster, retrouvé enlisé dans une tourbière en 1882.
Cette croix située 300 m en contrebas de la Croix Mockel a été érigée en mémoire de Réné Hauglustaine, un fagnard passionné provenant de Limbourg.
On peut y lire sur le montant de la croix, l’inscription "RH R.Hauglustaine 1912 1932".
Tandis que sur la branche horizontale, il y figure : " PAIX ET JOIE ".
En français, la "Fontaine au Saule" servait jadis à l’abreuvage des troupeaux des habitants de Jalhay. Elle est située dans la Fagne Leveau, à la source du Ruisseau de Pièce è Trô, un affluent de la Gileppe.
Cette vaste tourbière s’étend de la Baraque Michel aux sources de la Sawe.
Elle fait partie de la commune de Jalhay et de la Réserve naturelle domaniale des Hautes Fagnes depuis 1957.
Son altitude varie de 560 à 670 mètres.
La Fagne Leveau est la partie située à l’ouest de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy.
Le replat à son sommet est le lieu-dit "Trous Brôli", empli de sphaignes et de molinies.
Elle porte encore ça et là les stigmates d’un gigantesque incendie qui a eu lieu en 1911.
Il s’agit d’un ancien arbre repère célèbre dont le souvenir est perpétué par quelques jeunes hètres plantés en 1970 par " les Amis de la Fagne" et les Forestiers.
L’arbre sert déjà de point de repère, à l’époque de la délimitation du domaine de l’ Abbaye de Stavelot.
L’arbre est mentionné dans une charte fixant les limites du domaine de Theux (évêché de Liège).
Les Amis de la Fagne et les Forestiers plantent dans le secteur une rangée de hêtres pour perpétuer son souvenir.
Cette étendue fagnarde se situe au nord de la Baraque Michel.
On désigne par le mot "Potale" un trou rempli d’eau. Il s’agit d’une ancienne fosse d’extraction de tourbe. Elle était autrefois exploitée intensément par les habitants de Jalhay.
Sur cette haute stèle en bas-relief de bronze figure Albert Bonjean (1858-1939), avocat et écrivain verviétois, chantre fagnard très connu.
Une table de pique-nique située aux abords du parking de départ devant la Baraque Michel.
Ou Sart Lerho. Lèrô ou Leroi. Il s’agit d’un patronyme assez répandu dans la région de Malmedy. Cette zone de tourbières se trouve au nord de la Croix des Fiancés.
Cet affluent de la Gileppe prend sa source à la pointe nord de Brochepierre et rejoint la Gileppe envron 500 m en aval du Pont Noir.
Cette stèle a été posée par les Amis de la Fagne à la mémoire de Henri Angenot, une personnalité verviétoise. (1861-1943).
Elle est située dans la Grande Fagne, très proche de la N68 Eupen - Baraque Michel - Malmedy.
Il s’agit d’une zone de la Grande Fagne située 1 km à l’ouest de la Baraque Michel. Ce lieu faisait autrefois l’objet d’une intense exploitation de la tourbe par les habitants de Jalhay. On peut encore y voir des traces d’extraction.