Selon la tradition populaire, un des comtes de Chiny, Louis Il, victime d’un accident de chasse ou d’une maladie soudaine fut soigné et guéri au presbytère de Rouvroy.
Emu de la gène du curé et reconnaissant de ses bons offices, Louis II fonda la chapelle et l’Hermitage du Bonlieu.
Le Bonlieu devint un endroit de pèlerinage célèbre en Gaume.
Louis Il et la comtesse Sophie, sa femme, reposent dans la chapelle depuis neuf siècles.
Le Bonlieu n’a qu’une seule légende, commune à beaucoup de madones et de sanctuaires.
C’était pendant une de ces guerres incessantes du sixième siècle qui répandait terreur dans toutes les chaumières de Gaume..
Les églises et les chapelles flambaient comme des torches de paille.
Craignant pour leur madone vénérée, les habitants d’Ethe se rendirent au Bonlieu par des sentiers perdus et cachèrent la statue de la vierge. Mais le lendemain, ils constatèrent avec surprise que la madone n’était plus là.
Perplexes, ils se rendirent en hâte au Bonlieu.
La vierge avait repris sa place dans la chapelle humide et le bas était encore humide de la rosée de la nuit.
Apposée sur le mur de la chapelle, on peut y lire une plaque avec l’inscription suivante :
DEPUIS L’AN 1050
DANS LA PAIX COMME
DANS LES GUERRES
LE BON PEUPLE DE GAUME
VIENT PRIER
NOTRE DAME DU BONLIEU
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AU COURS DES SIECLES
TOUS LES SANCTUAIRES
BATIS ICI PAR LA PIETE
DE NOS AIEUX ONT DISPARUS
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EN L’ANNEE MARIALE 1943
CETTE CHAPELLE
DON DES GAUMAIS
A ETE BENITES PAR
SON EX. MGS CHARUE
EVEQUE DE NAMUR
ETHE 19-IX-1943
Un jardin planté d’arbres avec des écriteaux qui les identifient, près de la Chapelle du Bonlieu.
Cet arboretum a été créé par la ville de Virton en 1915 et contient plus de 80 espèces d’arbres. Son séquoia géant a été planté en 1916 et a une hauteur de 32 m. On y trouve également des tulipiers, des pins jaunes ou des cèdres du Japon.
Une petite croix en bois posée sur un socle en béton, proche de la Chapelle du Bonlieu.
Cette croix est située au croisement de la N87 Virton - Etalle et de la N879 Marbehan - Tintigny - Ethe - Ruette.
Cette source située à 2 km au sud de Buzenol, en rive gauche du Gros Ruisseau, a des propriétés pétrifiantes, dues au calcaire présent en grandes quantités. Le site s’étend sur environ 0.7 ha.
Les vestiges de ce donjon massif et carré. Celui-ci a vraisemblablement été abandonné au 5è siècle. La légende l’attribue aux Quatre Fils Aymon.
Ferme datant de 1846.
Elle a été reconvertie grâce à un collectif qui promeut à la fois la culture et l’agriculture, grâce à sa position privilégiée en pleine nature.
Un théâtre d’une centaine de pl
Cette gare était située sur l’ancienne ligne de chemin de fer 155 qui reliait Marbehan à Ecouviez (F) en passant par Virton.
Elle a été désaffectée en 1938. La suppression de la ligne a suivi une bonne dizaine d’années plus tard, en 1951.
Une table de pique-nique couverte, en face de l’ancienne gare de Buzenol.
Une table de pique-nique abritée, en plein bois, à une centaine de mètres de la Chapelle du Bonlieu.
Ce carrefour a été renommé en l’honneur de Joseph Jordant, garde forestier.
Il était membre de l’armée secrète. Fait prisonnier durant la guerre, il est décédé le 28 décembre à Buchenwald.
Cette table de pique-nique couverte est située en plein bois au croisement du sentier des songes et du chemin en direction de la Chapelle du Bon Lieu.
Une table de pique-nique à l’entrée du bois, sur la N87 qui relie Virton à Etalle en passant par la Croix-Rouge.
Une table de pique-nique à la fin du Sentier des Songes, un sentier didactique qui longe un petit moment le Rabais près de sa source.
Cette réserve naturelle a été créée à l’initiative d’une dizaine de propriétaires forestiers en 1995, sous la forme d’une ASBL : Vallée de Laclaireau.
La légende attribue cette forteresse aux Quatre Fils Aymon, du duc Aymon. Celle-ci se passe au Moyen-Âge, au 12è siècle. Ils sont Renauld, Allard, Guichard et Richard et se sont opposés à Charlemagne.
Ce sentier passe par 7 étangs de la Vallée des Zigomars. Ce sont des lutins protecteurs des fées, dont la grotte se situe un peu plus au nord-est. Des artistes y ont édifié leurs œuvres poétiques.
Ce surplomb rocheux en grès siliceux est empli de petites grottes, creusées par l’érosion naturelle au jurassique.
La galerie principale a une longueur de 15 m.