A l’origine, cette auberge au cœur du haut plateau fagnard a été fondée en 1813 par le tailleur rhénan Michel-Henri Schmitz. Culminant à 674 m, ce n’est pas le second plus haut point du pays.
Pour celui qui désire découvrir le cœur de la Réserve Naturelle Domaniale des Hautes Fagnes sans s’embarquer dans un périple trop aventureux ou trop long, voici un grand classique qui en met plein les yeux, au sein d’un paysage unique au monde !
Un petit bémol pour ceux qui ont des toutous. Ils sont interdits dans cette zone, même tenus en laisse. Les pauvres n’apprécieraient de toute façon pas les caillebotis, car ils pourraient facilement y mettre la patte et se blesser.
Pour ne pas faire un simple aller-retour de la Baraque Michel au Noir Flohay, cette pinède désolée au milieu des tourbières, la balade décrit comme elle peut de petites boucles internes car les accès sont, en raison de la nécessité de préserver cette nature exceptionnelle, un peu limités. De cette manière, elle donne un bon aperçu de ce tableau idyllique local, sans s’enfoncer vers la suite du cours de la Helle, qui file vers Eupen près de 20 km en contrebas ou vers Monschau, qui se trouve à l’opposé oriental de la réserve.
Pour qui aime se promener sur caillebotis, c’est la portion fagnarde la plus riche en ces sentiers de bois qui surplombent les nombreuses tourbières, ruisseaux et autres pingos.
En effet, après le Signal de Botrange culminant à 694 m, on trouve le Weisser Stein (Pierre Blanche) dont l’étendue toponymique est à cheval sur la frontière belgo-allemande. Côté belge, dans la commune de Bullange, il tutoie le Signal de Botrange avec ses 693,05 m d’altitude.
Cependant, bien qu’affichant 674 m à l’altimètre, la Baraque Michel ne se situe pas exactement au sommet de la colline mais toujours sur sa pente. Le sommet proprement dit se situe un peu plus au sud-est, presqu’au Mont Rigi. Celui-ci culmine à 681 m.
" Waaouuh quel paysage, on se croirait… dans un pays lointain ! "
Cette pinède aux arbres tourmentés a été plantée en 1852. Elle est également appelée "les crolés sapés" en wallon, soit, les sapins frisés. Elle a été gravement touchée par l’incendie de 2011 mais ce n’est pas le seul qu’elle ait subi.
Cet obélisque en pierre au dessus pyramidal et qui marquait autrefois la frontière entre la Belgique et la Prusse après le traité des limites de 1816, est située près de la Fontaine Périgny.