Dépourvu de son cadre primitif et transformé de manière anarchique, vaste ensemble d'un château-ferme présentant vers l'ouest un portail d'entrée du 18è flanqué de tourelles circulaires accédant à une grande cour bordée de bâtiments défigurés.
Dominant la cour au Sud et un peu en retrait, ancien burg jadis entouré de douves.
Cité pour la première fois au 14è, le burg est alors occupé par la famille Stockem, déjà connue au 12è. En 1335, il est tenu par Francon de Stockem qui le vend vers 1370 à Jean Haen van Berchen et passe ensuite à Jean van Eys dit Rosmolen en 1381 puis à la famille de Gulpen. Les propriétaires du 15è restant inconnus. on retrouve le bien au 16è successivement aux mains de Joest Beysel, qui {ait reconstruire le donjon en 1502, de Jean de Ruyschenberg,
et de la famille de Groesbeek.
Au début du 17è, le château est partagé entre Adolphe de Mirvelt, époux de Sophie de Groesbeek et Frédérik de Gulpen. La moitié appartenant à Adolphe de Mirvelt passe à son fil puis à la veuve de Winandz de Catz.
A cette époque, le donjon est en triste état.
Dans cette famille jusqu'au milieu du 18è. On trouve ensuite le bien aux mains de Vincent-Phil. Ant. van der Heyden puis de Pierre Vercken de Vreuschemen.
L'autre moitié reste à la famille de Gulpen et à ses descendants.
En 1774, elle est achetée par Pierre Vercken de Vreuschemen, déjà en possession de la première moitié. C'est lui qui, en 1778, fait construire le bâtiment d'entrée flanqué des deux tourelles et le bâtiment d'habitation reliant l'entrée au donjon. Il fait aussi diminuer la hauteur
de celui-ci. L'ensemble est ensuite recueilli par ses enfants puis passe à Marie- Catherine Mostert, veuve de Jacques-Michel de Grand'Ry, en 1819. Dans cette famille jusqu'en 1937.
Abritant le portail d'entrée, aile Ouest construite en 1778 en briques et calcaire et composée d'un élégant bâtiment à petit fronton triangulaire.
Façade élevée sur soubassement d'un rang de grand appareil calcaire régulièrement équarri et limitée par deux bandeaux plats. Creusé dans la travée centrale en léger ressaut et limité par des refends, porche cintré à grosse clé moulurée. Deux chasse-roues le précèdent. Oculus de briques
de part et d'autre. Étage éclairé par trois baies au linteau bombé à clé trapézoïdale moulurée. Bandeau profilé sous la corniche calcaire fortement profilée.
Mansard de hérbins.
A l'intérieur du porche, malencontreuse maçonnerie en gros blocs de béton.
Façade arrière plus modeste et percée jadis de trois entrées à arc cintré de briques et clé calcaire trapézoïdale. Baies à linteau bombé à l'étage.
De part et d'autre du porche, petites annexes plus basses, aveugles en façade, en ressaut côté cour. Percements à linteau droit aux montants harpés. Bâtière de hérbins.
Aux angles extérieurs de l'aile, tourelles circulaires en briques sur petit soubassement de moellons. Rares ouvertures de briques étroites et trous de boulin. Toitures de hérbins
à huit pans à coyau reposant sur blochets et sommées d'épis. A droite de la tourelle Nord, petite porte surbaissée aux extrémités supérieures du linteau échancrées et à clé trapézoïdale.
Bâtiments entièrement défigurés fermant la cour au nord, au sud et à l'est.
Surplombant la cour et partiellement masqué par l'aile Sud, donjon massif et carré élevé en 1502. Passablement remanié au cours des siècles et aujourd'hui laissé l'abandon, il est flanqué à l'est d'une petite annexe par laquelle on accède à la porte primitive du donjon, au beau linteau taillé
en accolade. Précédant l'entrée à linteau droit de I'annexe, pierre calcaire insérée dans le perron avec l'inscription : "R.N.V. / ANNO / MDCCCV".
Comptant actuellement trois niveaux et deux larges travées et limitée par des chaînes d'angle calcaires, face est en moellons de grès puis de calcaire plus haut. Deux baies du 17è à croisée au 1er étage et ouvertures encadrées de briques aux niveaux supérieurs, Face sud en moellons calcaires à trois niveaux biseautés. Baies du 18è à linteau bombé et clé sur piédroits
à queue-de-pierre centrale. Grosses ancres en S., trous de boulin. Annexe masquant partiellement le côté ouest.
A l'intérieur du donjon, bel étage voûté d'arêtes et laissant voir des murs extérieurs épais de 1,80 m. environ.
Source : Patrimoine Monumental de Belgique
Ce couvent datant du 19è siècle et fondé par des religieux d’origine autrichienne et allemande était la douane entre la Belgique et la Prusse soit entre Baelen et Eupen.
Cet ancien établissement d’éducation pour jeunes filles institué à Eupen a été édifié en 1698 avec quelques religieuses en provenance de Liège.
Ce long bâtiment de trois niveaux et quinze travées en moëllons de grès et calcaire a été construit en 1748.
Il est aujourd’hui inoccupé.
Ce bâtiment en briques et calcaire peints sur soubassement de
moellons calcaires date de la fin du 18è.
De cette ferme de taille moyenne isolée subsiste la façade principale en moellons réglés de grès rose et calcaire.
Elle date du début du 19è.
Il s’agit d’une ancienne brasserie en moellons de calcaire datant du 17è siècle et qui a été remaniée aux 18 et 19è siècles. Dans le hall d’entrée a été conservée une girouette de la toiture en forme de couronne avec I’inscription "LSMC
Cette maison à la façade de briques et calcaire à 3 niveaux et 2 travées date du milieu du 18è siècle. Elle fut la brasserie Nicolaï en 1770 après avoir été la propriété des Roemer.
Ces deux longs bâtiments de ferme parallèles est entouré de douves sur 3 côtés. Ce château a été construit au 14è siècle. Guillaume de Hirtz a fait construire le massif donjon actuel carré à deux niveaux en moellons de grès.
Le Parlement de la Communauté germanophone de Belgique (en allemand: Parlament der Deutschsprachigen Gemeinschaft) est l'organe législatif de la Communauté germanophone de Belgique situé à l'est du pa
Ce bâtiment a été construit dans la seconde moitié du 18è siècle. L’ensemble actuel est occupé par différentes habitations dont le couvent des Soeurs Récollectines.
Cet édifice remarquable en briques peintes en rouge et calcaire, comportant 3 niveaux dégressifs a été construit en 1752 sur demande de Léonard Vercken et sur les plans de I’architecte J.J. Couven.
Cette maison en calcaire située en retrait de la route date de la 2è moitié du 17è siècle.
Ce bâtiment en moellons rehaussé de briques possède un remarquable portail d’entrée datant du 16è siècle. Il est flanqué de tourelles circulaires assez massives.
Le conseil municipal
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Tél.: 087/59 58 11
Fax:. 087/59 58 00
E-mail: info@eupen.be
Heures générales d'ouverture
Mo. - Fr:. 9,00 à 12,00 h
Mer & Jeudi:. 14
Cette imposante construction a été élevée à partir d’une première habitation date du début de 1701.
Cet immeuble en briques et en calcaire datant du milieu du 18è siècle se compose de 8 travées et s’élève sur 2,5 niveaux.
Cette grande construction en briques et en calcaire s’élève sur 3 niveaux et 5 travées. Elle est caractérisée par ses ardoises aux étages.
Cette maison comporte un pignon coupé en briques et en colombages datant du début du 18è siècle.
Cette maison en moellons de grès et calcaire qui s’élève sur 2 niveaux de 5 travées date de 1731. Elle est harpée de calcaire aux angles et encadrements de fenêtres.
Cette maison en briques et calcaire peinte en blanc date de 1745. Elle a été construite par C. Raff dont le symbole était le corbeau. Elle s’élève sur deux niveaux et comporte 4 travées.
Il s’agit d’une ancienne et imposante demeure seigneuriale en moellons de calcaire en deux parties.
Cette ruelle démarre à partir de la Heggenstrasse et va vers le Nord pour rejoindre la Gospertstrasse.
Cette imposante maison à façade de briques et calcaire peints date du milieu du 18è.
Cette petite chapelle de plan octogonal, en moellons de grès, harpé de calcaire aux angles, est millésimée 1727.